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Showing 9 out of a total of 9 results for collection: Bulletin 2018 - N°3. (0.008 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)La fièvre Q est une maladie abortive des ruminants transmise par voie aérienne à partir de l’environnement contaminé par les produits d’avortements, de mises-bas et par les excréments. Néanmoins, la relation entre survenue d’avortements et contamination environnementale reste mal définie. Notre objectif était d’estimer la fréquence de détection et les charges de Coxiella burnetii dans la poussière des bâtiments d’élevage en relation avec l’occurrence d’épisodes abortifs attribués à la fièvre Q. Des échantillons de poussière (n=109) ont été prélevés dans les élevages bovins, ovins et caprins, cliniquement atteints de fièvre Q ou non. L’ADN de C. burnetii a été détecté par PCR quantitative dans de nombreux échantillons. La probabilité de détection était plus grande dans les élevages caprins et ovins que dans les élevages bovins, et dans les élevages cliniquement atteints de fièvre Q que dans les élevages non cliniquement atteints. La poussière des bâtiments pourrait donc constituer un indicateur du statut des élevages pour la fièvre Q....
Q fever is an abortive disease of ruminants aerially transmitted by environmental dust contaminated by abortion or parturition products and by faeces. Nevertheless, the relationship between the occurrence of abortions and environmental contamination remains poorly understood. The aim of our study was to estimate Coxiella burnetii’s detection frequency and bacterial loads in environmental dust from farm buildings and to determine whether this environmental contamination was associated with the occurrence of abortive episodes attributed to Q fever. Dust samples (n=109) were collected from cattle, sheep and goat farms suspected or not for clinical Q fever. Many of them were positive by quantitative PCR. The probability to detect C. burnetii’s DNA was higher on goat or sheep farms than on cattle farms, and on farms suspected for clinical Q fever than on non-suspected farms. Dust from farm buildings might therefore be an indicator of the status of herds regarding Q fever....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)La maladie de Lyme, infection causée par des bactéries spirochètes du genre Borrelia, reste une maladie controversée chez le cheval. De nombreux signes cliniques non spécifiques ont été attribués à cette maladie sur le terrain (fatigue, boiteries, troubles du comportement, hyperesthésie, fonte musculaire, fièvre isolée…) alors qu’ils n’ont jamais été reproduits lors d’infections expérimentales. La symptomatologie exacte lors d’infection naturelle reste très peu documentée, les rares cas publiés dans la littérature correspondent à des tableaux cliniques peu fréquents et probablement sous-diagnostiqués (uvéite, neuroborréliose et atteinte cutanée de type « pseudo-lymphome »). Les tests sérologiques restent les examens complémentaires les plus utilisés, la PCR sur le sang étant presque systématiquement négative. Néanmoins, les résultats sérologiques doivent être interprétés avec précaution : un résultat positif traduit une exposition au pathogène, ce qui ne veut pas dire que le cheval souffre de maladie de Lyme (la plupart des infections étant asymptomatiques). D’autre part, un résultat négatif ne permet pas d’exclure totalement l’hypothèse (du fait de la cinétique particulière des anticorps et de la variabilité des réponses immunitaires). Actuellement, le traitement se justifie sur des chevaux sérologiquement positifs présentant des signes cliniques pour lesquels les autres causes potentielles ont été exclues. Il n’existe pas de consensus sur le choix du protocole mais les tétracyclines sur plusieurs semaines restent les plus utilisées. Enfin, il est reconnu qu’une réponse positive au traitement ne peut être utilisée comme critère diagnostique....
Lyme disease, caused by the bacterial spirochete Borrelia, is still controversial in horses. Many non specific clinical signs have been attributed to this disease (fatigue, lameness, behavioral changes, hyperesthesia, muscle tenderness, fever…) but they have never been reproduced experimentally. The exact symptomatology during natural infection is poorly documented, only few clinical cases of three rare syndromes have been reported (uveitis, neuroborreliosis and Borrelia-associated cutaneous pseudolymphoma). Serological testing are commonly used, as PCR on blood are almost always negative. However, serological results should be interpreted with caution: a positive serology means exposure to the Borrelia organism but not that the horse suffers from Lyme disease (as many infections are asymptomatic). Besides, a negative serology does not rule out the hypothesis (because of antibodies kinetic and immune response variability). Nowadays, treatment is recommended only in horses with a positive serology and clinical signs compatible with Lyme disease, after exclusion of other causes. The ideal protocol is unknown but tetracyclines during several weeks are most commonly used. Last, it is well recognized that a positive response to treatment cannot be used as a diagnostic aid....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)L’objectif est d’évaluer l’association entre les uvéites récurrentes chez le cheval et la leptospirose et quels sont ses traitements. Deux questions sont donc posées : d’une part qu’elle est l’incidence de la leptospirose et de ses différents sérogroupes dans les uvéites et d’autre part les protocoles de traitement des uvéites sont-ils différents si l’étiologie est leptospirosique ou liée à une autre affection ?On peut donc répondre que les leptospires présents dans certaines zones géographiques avec des conditions d’humidité particulières peuvent être un facteur de déclenchement d’uvéite par un mécanisme immunitaire plutôt que par une action pathogène directe de la bactérie. Les sérogroupes les plus souvent incriminés sont Pomona et Grippotyphosa. Les traitements sont fondamentalement immuno-modulateurs. Il semble que la vitrectomie ait une indication dans les uvéites leptospirosiques. Les bons pronostics des autres traitements chirurgicaux (implants de cyclosporine et injection microdosée de gentamicine) pratiqués indépendamment de l’étiologie de l’uvéite, relativisent l’intérêt de prendre le risque d’effectuer un prélèvement d’humeur aqueuse pour calculer la valeur C (Coefficient de Goldman-Witmer) et de réaliser d’une vitrectomie, technique invasive pouvant affecter le pronostic visuel....
The objective of the study is to evaluate if leptospirosis is a potential cause of uveitis in horses. Two questions arise : To evaluate the prevalence of leptospirosis in ERU affected horses and secondly if Leptospira spp is detected, would it affect the treatment strategy? We can answer that Leptospira spp are present in some geographic area with subsequent humidity and can be a potential cause of uveitis and may be driven by the host immune response rather than virulence of the organism. Serovars are Pomona and Grippotyphosa. Treatments target mainly the immune response. Vitrectomy seems to be the treatment of Leptospira induced uveitis. But the successful outcome of cyclosporine implants and low dose gentamycin intravitreal injection, make questionable the rationality of risking a sample of aqueous humor to calculate the C Value (Goldman- Witmer coefficient) and then doing a vitrectomy which can affect the visual outcome....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)En 1918 Martin et Pettit démontraient la présence d’anticorps agglutinants dans le sérum des malades atteints de leptospirose. Un siècle plus tard, alors que la réaction d’agglutination-lyse reste la technique de référence pour la confirmation des cas, cette zoonose mériterait qu’on lui prête un regard plus attentif tant son impact demeure important dans le monde. La leptospirose est une infection dont les présentations cliniques constituent un continuum, allant des formes asymptomatiques aux formes les plus sévères conduisant au décès. L’incidence de la leptospirose dans les zones climatiques tropicales semi-arides comme en Afrique de l’Ouest semble sous-estimée mais les données disponibles sont rares. Une étude réalisée au Burkina Faso par le Centre Muraz montre que la leptospirose constitue une des causes d’ictère fébrile observées dans ce pays. Il est indispensable de mettre en place des programmes spécifiques de recherche et de prise en charge de cette zoonose négligée. Le réseau francophone sur les maladies tropicales négligées a retenu la leptospirose comme une des infections prioritaires dans une approche One Health pour les années 2019-2020....
In 1918 Martin and Pettit demonstrated the presence of agglutinating antibodies in the serum of patients with leptospirosis. A century later, while the agglutination-lysis reaction remains the gold standard for case confirmation, this zoonosis needs a renewed look tacking into account the burden of leptospirosis over the world. Leptospirosis severity constitutes a continuum ranging from asymptomatic forms to the most severe forms leading to the death. The incidence of leptospirosis in semi-arid tropical climates - such as in West Africa - seems significant even though scarce data are available. In a study conducted in Burkina Faso we observed that leptospirosis is one of the causes of febrile jaundice observed in this country. It is essential to set up specific research and management programs for this neglected zoonosis....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)La maladie de Lyme est caractérisée chez le Chien par une arthrite induisant une boiterie, de l’anorexie, de la fièvre, une léthargie, une adénomégalie et parfois une glomérulonéphrite fatale. En absence de mise en évidence de Borrelia dans les prélèvements, le diagnostic repose essentiellement sur un faisceau d’arguments épidémiologique, clinique, sérologique et thérapeutique, après exclusion des autres causes aboutissant au même tableau clinique. La thérapeutique s’appuie sur une antibiothérapie principalement à base de doxycycline. La prévention passe par l’utilisation d’acaricides contre Ixodes spp., vecteurs des Borrelia et éventuellement l’administration d’un vaccin....
Lyme disease is characterized in dogs by fever, arthritis that induces lameness, anorexia, lethargy, adenomegaly and sometimes fatal glomerulonephritis. In the absence of direct evidence of Borrelia in the samples, the diagnosis is mainly based on a bundle of epidemiological, clinical, serological and therapeutic arguments, after exclusion of the other causes leading to the same symptoms. Therapy is based on antibiotic like doxycycline. Acaricides against Ixodes spp., vectors of Borrelia, are the main tool for prevention. Vaccines are also possibly available....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)L’apport le plus connu et certainement le plus important de la génétique à la filière ostréicole est le développement de l’huître creuse triploïde. Le caryotype de l’huître triploïde, produite pour la première fois dans les années 1980, est composé de triplets de chromosomes (3n) et non de paires (2n) comme chez l’huître « commune ». Actuellement, les huîtres triploïdes sont obtenues par croisement d’huîtres diploïdes et tétraploïdes. Ces huîtres se caractérisent par une quasi absence de laitance qui les fait apprécier d’une majorité de consommateurs, et par une croissance plus rapide, permettant un cycle de production plus court. En parallèle, l’exploitation de résistances naturellement présentes dans la diversité des huîtres françaises a été envisagée pour améliorer la santé des cheptels qui est un enjeu majeur de la durabilité des élevages aquacoles. Actuellement, les connaissances acquises et les outils développés permettent de proposer les premiers transferts de méthodes de sélection vers le secteur ostréicole....
The most known and certainly the most important contribution of genetics to the oyster industry is the development of the triploid cupped oyster. Released for the first time in the 1980s, the triploid oyster has triplets of chromosomes instead of pairs. Currently, triploid oysters are obtained by crossing diploid and tetraploid oysters. These oysters are characterized by a near lack of milt in summer, which makes them generally popular with consumers, and by a faster growth, allowing a shorter production cycle. In parallel, the exploitation of natural resistance in the diversity of French oysters has been considered to improve the health of farmed populations which is a major challenge for the sustainability of aquaculture farms. Currently, the knowledge acquired and the tools developed make it possible to propose the first transfer of selection methods to the shellfish sector....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)Il est établi que le pourcentage de chevaux ayant été infectés par des leptospires sur la base de la séro-prévalence est élevé. Les difficultés de dénombrement des formes cliniques des infections leptospirosiques reposent encore sur les difficultés de mise en évidence du pathogène. La pathogénie des infections leptospirosiques est de mieux en mieux connue. Les données cliniques obtenues lors d’infection expérimentale sont peu nombreuses. Les formes générales affectant le foie ou les reins sont rares. La relation entre l’infection leptospirosique et les uvéites récidivantes est décrite. Il est noté l’émergence de descriptions de formes rénales et aussi d’hémorragies pulmonaires chez le poulain et chez l’adulte ; chez la jument gestante d’atteinte du fétus avec surtout des formes abortives et plus rarement des formes périnatales se traduisant par des affections chez le poulain Il n’existe à ce jour aucune preuve de l’implication de l’infection leptospirosique dans le syndrome d’hyperthermie aigu ou récurrent, et pas plus dans les situations de méforme et de contre-performance chez le cheval sportif. Enfin, il n’existe pas de vaccin spécifique pour le cheval en France....
It is established that the percentage of horses infected with leptospires on the basis of sero-prevalence is high. Difficulties in the classification of clinical forms of leptospirosic infections have been and continue to be due to difficulties in the identification of the pathogen. The pathogenesis of leptospirosic infections is becoming better known. Clinical data obtained from experimental infections are not many. General forms affecting the liver kidneys are rare. The relationship between leptospirosic infection and recurrent uveitis is described. Descriptions of renal forms and also pulmonary haemorrhages have emerged in the foal but also in the adult, in the pregnant mare of fetal involvement with especially abortive forms and more rarely perinatal forms resulting in affections in the foal To date, we have no evidence of the involvement of leptospirosic infection in acute or recurring hyperthermia syndrome, nor in situations of poor form ,counter-performance in sports horses. There is no specific vaccine for horses in France....
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