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Showing 3 out of a total of 3 results for collection: Bulletin 2018 - N°3. (0.007 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)La maladie de Lyme, infection causée par des bactéries spirochètes du genre Borrelia, reste une maladie controversée chez le cheval. De nombreux signes cliniques non spécifiques ont été attribués à cette maladie sur le terrain (fatigue, boiteries, troubles du comportement, hyperesthésie, fonte musculaire, fièvre isolée…) alors qu’ils n’ont jamais été reproduits lors d’infections expérimentales. La symptomatologie exacte lors d’infection naturelle reste très peu documentée, les rares cas publiés dans la littérature correspondent à des tableaux cliniques peu fréquents et probablement sous-diagnostiqués (uvéite, neuroborréliose et atteinte cutanée de type « pseudo-lymphome »). Les tests sérologiques restent les examens complémentaires les plus utilisés, la PCR sur le sang étant presque systématiquement négative. Néanmoins, les résultats sérologiques doivent être interprétés avec précaution : un résultat positif traduit une exposition au pathogène, ce qui ne veut pas dire que le cheval souffre de maladie de Lyme (la plupart des infections étant asymptomatiques). D’autre part, un résultat négatif ne permet pas d’exclure totalement l’hypothèse (du fait de la cinétique particulière des anticorps et de la variabilité des réponses immunitaires). Actuellement, le traitement se justifie sur des chevaux sérologiquement positifs présentant des signes cliniques pour lesquels les autres causes potentielles ont été exclues. Il n’existe pas de consensus sur le choix du protocole mais les tétracyclines sur plusieurs semaines restent les plus utilisées. Enfin, il est reconnu qu’une réponse positive au traitement ne peut être utilisée comme critère diagnostique....
Lyme disease, caused by the bacterial spirochete Borrelia, is still controversial in horses. Many non specific clinical signs have been attributed to this disease (fatigue, lameness, behavioral changes, hyperesthesia, muscle tenderness, fever…) but they have never been reproduced experimentally. The exact symptomatology during natural infection is poorly documented, only few clinical cases of three rare syndromes have been reported (uveitis, neuroborreliosis and Borrelia-associated cutaneous pseudolymphoma). Serological testing are commonly used, as PCR on blood are almost always negative. However, serological results should be interpreted with caution: a positive serology means exposure to the Borrelia organism but not that the horse suffers from Lyme disease (as many infections are asymptomatic). Besides, a negative serology does not rule out the hypothesis (because of antibodies kinetic and immune response variability). Nowadays, treatment is recommended only in horses with a positive serology and clinical signs compatible with Lyme disease, after exclusion of other causes. The ideal protocol is unknown but tetracyclines during several weeks are most commonly used. Last, it is well recognized that a positive response to treatment cannot be used as a diagnostic aid....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)L’objectif est d’évaluer l’association entre les uvéites récurrentes chez le cheval et la leptospirose et quels sont ses traitements. Deux questions sont donc posées : d’une part qu’elle est l’incidence de la leptospirose et de ses différents sérogroupes dans les uvéites et d’autre part les protocoles de traitement des uvéites sont-ils différents si l’étiologie est leptospirosique ou liée à une autre affection ?On peut donc répondre que les leptospires présents dans certaines zones géographiques avec des conditions d’humidité particulières peuvent être un facteur de déclenchement d’uvéite par un mécanisme immunitaire plutôt que par une action pathogène directe de la bactérie. Les sérogroupes les plus souvent incriminés sont Pomona et Grippotyphosa. Les traitements sont fondamentalement immuno-modulateurs. Il semble que la vitrectomie ait une indication dans les uvéites leptospirosiques. Les bons pronostics des autres traitements chirurgicaux (implants de cyclosporine et injection microdosée de gentamicine) pratiqués indépendamment de l’étiologie de l’uvéite, relativisent l’intérêt de prendre le risque d’effectuer un prélèvement d’humeur aqueuse pour calculer la valeur C (Coefficient de Goldman-Witmer) et de réaliser d’une vitrectomie, technique invasive pouvant affecter le pronostic visuel....
The objective of the study is to evaluate if leptospirosis is a potential cause of uveitis in horses. Two questions arise : To evaluate the prevalence of leptospirosis in ERU affected horses and secondly if Leptospira spp is detected, would it affect the treatment strategy? We can answer that Leptospira spp are present in some geographic area with subsequent humidity and can be a potential cause of uveitis and may be driven by the host immune response rather than virulence of the organism. Serovars are Pomona and Grippotyphosa. Treatments target mainly the immune response. Vitrectomy seems to be the treatment of Leptospira induced uveitis. But the successful outcome of cyclosporine implants and low dose gentamycin intravitreal injection, make questionable the rationality of risking a sample of aqueous humor to calculate the C Value (Goldman- Witmer coefficient) and then doing a vitrectomy which can affect the visual outcome....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2019)Il est établi que le pourcentage de chevaux ayant été infectés par des leptospires sur la base de la séro-prévalence est élevé. Les difficultés de dénombrement des formes cliniques des infections leptospirosiques reposent encore sur les difficultés de mise en évidence du pathogène. La pathogénie des infections leptospirosiques est de mieux en mieux connue. Les données cliniques obtenues lors d’infection expérimentale sont peu nombreuses. Les formes générales affectant le foie ou les reins sont rares. La relation entre l’infection leptospirosique et les uvéites récidivantes est décrite. Il est noté l’émergence de descriptions de formes rénales et aussi d’hémorragies pulmonaires chez le poulain et chez l’adulte ; chez la jument gestante d’atteinte du fétus avec surtout des formes abortives et plus rarement des formes périnatales se traduisant par des affections chez le poulain Il n’existe à ce jour aucune preuve de l’implication de l’infection leptospirosique dans le syndrome d’hyperthermie aigu ou récurrent, et pas plus dans les situations de méforme et de contre-performance chez le cheval sportif. Enfin, il n’existe pas de vaccin spécifique pour le cheval en France....
It is established that the percentage of horses infected with leptospires on the basis of sero-prevalence is high. Difficulties in the classification of clinical forms of leptospirosic infections have been and continue to be due to difficulties in the identification of the pathogen. The pathogenesis of leptospirosic infections is becoming better known. Clinical data obtained from experimental infections are not many. General forms affecting the liver kidneys are rare. The relationship between leptospirosic infection and recurrent uveitis is described. Descriptions of renal forms and also pulmonary haemorrhages have emerged in the foal but also in the adult, in the pregnant mare of fetal involvement with especially abortive forms and more rarely perinatal forms resulting in affections in the foal To date, we have no evidence of the involvement of leptospirosic infection in acute or recurring hyperthermia syndrome, nor in situations of poor form ,counter-performance in sports horses. There is no specific vaccine for horses in France....
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