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Showing 10 out of a total of 12 results for collection: Acta vol : 36 - n° 2. (0.022 seconds)
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)Portant un intérêt particulier pour la pathologie hépatique, et après avoir collecté plus de 50'000 coupes histologiques, Gerald Klatskin décrit en 1965, pour la première fois, une famille particulière de tumeurs malignes des voies biliaires extra hépatiques, situées au niveau de la bifurcation du hile hépatique. Cette entité est connue aujourd'hui dans la littérature sous le nom de « tumeur de Klatskin » et correspond à un adénocarcinome de l'épithélium biliaire. Il s'agit d'une tumeur rare, représentant dans l'année 2000 moins de 0.5 % des nouveaux cas de cancer aux Etats-Unis. Les autres tumeurs malignes intéressant la région péri-hilaire sont le cholangiocarcinome des voies biliaires intra-hépatiques, l'adénocarcinome de la vésicule biliaire, ainsi que les tumeurs malignes primaires d'organes avoisinants, tels que carcinome hépatocellulaire et l'adénocarcinome de la tête du pancréas. On a rapporté également quelques rares cas de sarcome du hile hépatique (Soares et al., 1989), de néoplasies hématopoïétiques (Eliason et Grosso, 2001) et occasionnellement, des métastases à distance d'un site primaire (i.e. cancers coliques, gastriques, pancréatiques, prostatiques, pulmonaires ou mammaires). Les tumeurs bénignes comme le papillome (solitaire ou multiple, Fig. 1) ou le cystadénome, les pseudotumeurs inflammatoires (Sakai et al., 2001), et les kystes ou pseudokystes de la voie biliaire principale (Seguchi et al., 2004) se présentent avec une symptomatologie identique à celle observée dans les tumeurs malignes. Seules, les tumeurs du hile hépatique seront abordées dans cette revue. Les autres pathologies non-tumorales, telles que la cholangite sclérosante, la cholangite pyogénique récidivante, la lithiase biliaire (i.e. Syndrome de Mirizzi) ainsi que la sténose hilaire d'origine inflammatoire, traumatique ou iatrogène ne seront pas discutées ici. Il est toutefois important de savoir que 5 à 15 % des patients opérés avec un diagnostic préopératoire de cancer du hile, présentent en effet une sténose inflammatoire pseudotumorale non-spécifique (Santoro et al., 2004)....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)L'IRM tient une place majeure dans le bilan d'une obstruction des voies biliaires. Elle permet de connaître la localisation de la sténose, d'en préciser son aspect, d'en faire le bilan étiologique et éventuellement d'opérabilité. L'atteinte de la convergence est un challenge diagnostique car la confirmation histologique est dans la plupart des cas difficile à réaliser. De nombreuses étiologies malignes ou bénignes extrinsèques ou intrinsèques peuvent entraîner une sténose hilaire et ou de la convergence. L'examen IRM doit donc être complet associant des séquences cholangioMR et des injections de produit de contraste. Les avantages et les limites de cette technique doivent être bien connus afin d'éviter des erreurs diagnostiques....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)Les patients atteints d'un ictère non douloureux sans masse tumorale identifiable à l'imagerie abdominale posent un véritable défi diagnostique. Dans ce contexte, l'ERCP est actuellement la procédure de choix car elle permet une visualisation directe de l'arbre biliaire de même qu'une décompression biliaire temporaire en cas de sténose. Cependant, les découvertes de la cholangiographie sous ERCP ne sont pas suffisamment précises pour différentier valablement les sténoses bénignes des sténoses malignes, même avec l'apport de biopsies. Grâce aux sondes haute fréquence, l'échoendoscopie (EUS) et l'échographie intracanalaire (IDUS) permettent de visualiser les tumeurs du cholédoque de manière plus précise que les autres techniques d'imagerie conventionnelles. Cependant, les images échoendoscopiques seules ne permettent pas de différentier de manière fiable les lésions bénignes des lésions malignes. La ponction biopsie à l'aiguille fine sous échoendoscopie (EUS-FNA) pourrait s'avérer d'une grande utilité dans la mesure où elle permet le diagnostic sur un échantillon tissulaire même en cas de très petite tumeur du hile....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)L'exploration de l'intestin grêle par vidéocapsule (VCE) se généralise et son rendement diagnostique est bien établi. Son impact dans le traitement ou la prise en charge des patients suspects d'être atteints d'une pathologie intestinale est peu connu et doit être précisé pour déterminer sa cotation et prise en charge dans la nouvelle CCAM. Notre objectif a été de définir l'impact diagnostique et thérapeutique immédiat et à long terme de la VCE. Méthode et Patients : 59 et 33 patients ont consécutivement été inclus en 2003 à partir de 2 centres français de seconde génération dans leur première année d'utilisation de la VCE moins de 3 ans après l'arrivée de la méthode en France. Ces 92 patients ont été explorés pour anémie (n = 63), hémorragie digestive obscure patente (n = 20), entéropathie et suspicion de maladie de Crohn (n = 6) ou suspicion ou bilan de tumeur intestinale (n = 3). La VCE était réalisée après 12 heures de jeûne et préparation par 1 à 2 litres de polyéthylène glycol par la capsule Pillcam SB (Given Imaging). L'impact diagnostique et thérapeutique a été établi par interrogatoire des médecins généralistes et gastro-entérologues dans un délai médian de 12 mois après l'exploration. Résultats : Le rendement diagnostique immédiat était de 40 % (36/92) soit 33 % et 52 % dans les 2 centres. Le rendement diagnostique et thérapeutique était de 63 % à 1 an soit 66 et 64 % dans les 2 centres. La VPP et VPN étaient respectivement de 100 % et 94 %. Conclusion: Le rendement diagnostique obtenu dans des centres de deuxième génération est superposable à ceux des centres pionniers. La bonne VPN de la VCE permet de proposer cette exploration en première intention après un bilan par vidéoendoscopie oesogastroduodénale et colique négatif et de stopper le bilan ou de l'orienter vers une autre cible que l'intestin grêle. Ce résultat et cette VPN sont confortés en intégrant le suivi des explorations négatives chez les patients suivis 1 an après l'exploration par VCE....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)Du fait des progrès de l'imagerie par résonance magnétique, la CPRE a surtout un intérêt thérapeutique pour le drainage biliaire palliatif des stades non résécables de cholangiocarcinomes hilaires. Par rapport à la voie percutanée, elle représente une alternative moins invasive ; les prothèses métalliques auto expansibles sont préférables aux prothèses plastique dès lors que la non résécabilité est établie. Sauf dans les stades I et dans les stades très évolués, le drainage complet, ou tout au moins bilatéral par deux prothèses, semble réduire le risque angiocholitique iatrogène et même prolonger la survie. Sa réalisation par voie endoscopique repose sur des artifices techniques dont on rappelle les grands principes....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)La prise en charge thérapeutique des patients porteurs d'une tumeur du hile hépatique reste un défi pour tous les personnels soignants. La résection chirurgicale complète est la seule option de traitement. Cependant, au moment du diagnostic, la plupart de ces tumeurs ne peuvent plus être réséquées chirurgicalement. La durée médiane de survie des patients avec cholangiocarcinome du hile n'est que de 6 mois même après un drainage biliaire endoscopique ou percutané réussi. Un traitement palliatif doit alors être instauré pour ces patients. Les cancers des voies biliaires ne sont que modérément sensibles à la chimiothérapie avec des taux de réponse objective de 10 à 30 % dans les études de phase II uniquement. L'impact sur la survie reste à prouver. Le recours à la radiothérapie à rayon externe est limité en raison d'une possibilité de lésion des voies biliaires et d'une toxicité pouvant atteindre les tissus voisins. La brachythérapie appliquée grâce à des fils d'iridium peut s'avérer utile pour faciliter l'administration de doses plus fortes sur la zone tumorale mais ses effets en terme de survie sont contradictoires. Les données sur la combinaison radio-chimiothérapie sont limitées à des études plus petites sur des patients rigoureusement sélectionnés, par exemple avant transplantation orthotopique du foie. La photothérapie dynamique (PDT) est un nouveau mode de traitement des patients porteurs de cholangiocarcinomes du hile non résécables. Les résultats encourageants d'études prospectives de phase II sur un seul bras et un essai randomisé utilisant la photothérapie dynamique indiquent un bénéfice considérable sur la survie avec une bonne qualité de vie. Une étude récemment publiée sur un suivi à 5 ans de patients porteurs de tumeurs du hile hépatique traitées par PDT, confirme l'efficacité et la sécurité de ce traitement. Cependant, l'approche optimale des patients avec cholangiocarcinome du hile non résécable reste encore à définir. Le drainage endoscopique est considéré comme le traitement palliatif de premier choix. La PDT combinée à une approche endoscopique, semble offrir les meilleurs résultats de traitement avec un bénéfice prouvé sur la survie et une meilleure qualité de vie....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)Le but de cette étude est d'établir chez des patients admis pour une oeso-gastro-duodénoscopie diagnostique, la nature, l'importance, et les raisons des différences observées entre hommes et femmes. Tous les patients reçus dans l'unité d'endoscopie digestive de l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou ont été inclus dans l'étude qui s'est déroulée de juin 2001 à juin 2003. Pour chaque patient, étaient recueillis les caractéristiques socio-démographiques, les motifs de réalisation de l'EOGD, les types de lésions trouvées en fonction de la topographie. Les résultats étaient consignés sur la feuille de compte rendu standardisée. L'analyse des données a été réalisée à l'aide du logiciel Epi Info 6 Fr. Deux mille sept cent vingt-deux patients, dont 1396 hommes, ont été examinés au cours de cette période. Les épigastralgies sont le motif de consultation le plus fréquent chez les femmes alors que les hémorragies digestives semblent prédominer chez les hommes. L'endoscopie haute a été considérée comme normale chez 64 femmes et 49 hommes (p=0,2). Au niveau de l'oesophage, les ulcères, les candidoses et les varices oesophagiennes semblent prédominer dans le sexe masculin. Le sex ratio H/F est respectivement de 2,33,1,71 et 2,40. Au niveau de l'estomac, les lésions ulcérées, tumorales et celles liées à l'hypertension portale semblent prédominer chez les sujets de sexe masculin. Les atteintes inflammatoires congestives prédominent chez les sujets de sexe féminin. La stase salivaire semblait plus souvent notée chez les hommes que chez les femmes (p= 0,03). Au niveau du duodénum, les lésions duodénales qu'elles soient inflammatoires ou ulcéreuses, sont plus souvent fréquentes chez les hommes. La prédominance des lésions inflammatoires oesophagiennes gastriques chez les patients de sexe féminin, et celle des ulcères et des tumeurs chez les sujets de sexe masculin sont conformes aux données connues. Au Bénin, la consommation des anti-inflammatoires non stéroïdiens et de l'alcool peut favoriser la survenue de telles lésions. Toutefois, notre étude descriptive n'a pas permis de trouver de cause à ces différences en fonction du sexe....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)Le but principal de notre travail était d'étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des cancers colorectaux (CCR) en milieu hospitalier. Cette étude transversale cas-témoins, s'est déroulée dans les hôpitaux du point « G » et de Gabriel Touré, et à la clinique Farako de Bamako (MALI). Tous les malades présentant une tumeur maligne histologiquement confirmée ont été colligés. Des patients ayant une endoscopie digestive basse normale ont été comparés aux précédents. Une enquête sur le mode de vie des patients a été réalisée dans les 2 groupes. Pendant la période d'étude, nous avons colligé 19 CCR représentant 0,1 % de l'ensemble des endoscopies digestives basses et 19 % des cancers du tube digestif. Le sex-ratio était de 0,4 en faveur des femmes. L'âge moyen des cancéreux était de 43,7 ±16,9 ans. Les couches socioprofessionnelles les plus représentées était les ménagères et, les cultivateurs avec 52,5 % (p = 0,001). La consommation fréquente de poissons séchés et fumés, de tô avec potasse, de viande conservée naturellement, de cola et de tabac à fumer, était significativement associée aux CCR (p = 0,001). Les signes cliniques les plus observés étaient la douleur, l'amaigrissement et la rectorragie. L'adénocarcinome représentait 89,5 % des aspects histologiques. Le retard diagnostique retrouvé dans la plupart des cas a négativement influencé les attitudes thérapeutiques avec seulement 57,9 % de chirurgie à visée palliative et 15,8 % de chirurgie à visée curative. La chirurgie, seul espoir thérapeutique des CCR est malheureusement impossible dans la majorité des cas à cause du retard diagnostique. L'amélioration du pronostic passe par un diagnostic et une prise en charge, précoces....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)Introduction: La dégénérescence maligne du parenchyme pancréatique sur pancréatite chronique calcifiante (PCC) est très rare. Ell survient chez 4 % des patients au cours des 20 années qui suivent le diagnostic de la pancréatite chronique. Nous rapportons une observatio d'adénocarcinome du pancréas sur PCC chez une patiente de 51 ans en soulignant les difficultés diagnostiques posées par cette complicatio rare, aux symptômes et à l'imagerie non spécifiques. Observation : Une femme de 51 ans, non alcoolo-tabagique, était hospitalisée pour douleurs épigastriques de type pancréatiqu associées à une diarrhée de malabsorption. L'examen clinique trouvait une sensibilité épigastrique. L'échographie et la tomodensitométri abdominale montrait l'aspect de pancréatite chronique évoluée avec des calcifications pancréatiques intracanalaires posant ainsi le diagnost de PCC. Le bilan étiologique était négatif. La patiente avait bénéficié d'un traitement symptomatique à base d'extraits pancréatiques d'antalgiques, mais devant la persistance et même l'aggravation de la douleur pancréatique, elle a été confiée aux chirurgiens pour dérivation Au cinquième jour post opératoire, la patiente avait présenté de violentes épigastralgies de type pancréatique. Les examens morphologiqut avaient objectivé au niveau de la tête du pancréas, une image hétérogène. La malade a été reprise chirurgicalement et l'étude histologique d la pièce opératoire a conclu à un adénocarcinome du pancréas. Conclusion : Le cancer du pancréas sur pancréatite chronique demeure une complication rare, le diagnostic est difficile et fréquemment tardif en raison de la non spécificité des symptômes, d'où l'intérêt de la surveillance rigoureuse et régulière de tout patient porteur de PC probablement par une série de CA19.9 associée à des biopsies percutanées lorsque les valeurs sont augmentées ou lorsque de nouveau symptômes apparaissent....
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(Endoscopica, Nancy, France, 2006)Le cholangiocarcinome du hile est une tumeur de mauvais pronostic compte tenu de sa localisation. Le bilan préopératoire doit s'attacher à définir l'extension biliaire, vasculaire, parenchymateuse et lymphatique. La résection de la convergence biliaire doit être associée à la résection du segment I. L'extension à un canal hépatique peut nécessiter une hépatectomie associée à la résection biliaire. La transplantation hépatique pour cholangiocarcinome est encore controversée et doit se situer dans le cadre de protocoles. Le pronostic est toujours sévère et nécessite une approche multidisciplinaire....