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Showing 10 out of a total of 27 results for collection: RFF - Numéro 3 - THÉMATIQUE - 2012. (0.083 seconds)
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)Les usages de la forêt à des fins de loisirs ne sont pas nouveaux. Les formes en sont variées et plus ou moins visibles. Plus encore, la fréquentation de ces espaces serait une des multiples manifestations d’un besoin de nature à laquelle la forêt semble bien en mesure de répondre. Néanmoins, la reconnaissance institutionnelle d’une telle offre de « services récréatifs » (pour reprendre une terminologie en vogue à l’heure actuelle) reste aujourd’hui encore limitée, ce qui ne facilite pas la tâche des forestiers qui doivent imaginer des modes de gestion inédits. Comment remédier à ce décalage qui perdure entre les aspirations des usagers, les besoins des forestiers et les politiques forestières ? Les recherches en sciences sociales apportent un certain nombre de réponses. Dans cet article, nous proposons un rapide panorama de travaux récents (principalement en économie et en sociologie) autour de ce thème. Tous soulignent la richesse des liens sociaux qui unissent la forêt et nos sociétés modernes....
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)Les enjeux liés à la biodiversité dépassent le cadre éthique de la préservation de la nature : la pérennité de notre qualité de vie et de nos modèles économiques est directement concernée. Les services écosystémiques sont tout simplement indispensables au bien-être, voire à la survie de l’humanité. Les actions en faveur du vivant ont donc une portée stratégique. Il est indispensable aujourd’hui de créer de nouveaux outils pour financer les investissements nécessaires dans le capital naturel et garantir ainsi sa pérennité. Ces outils de l’économie de marché permettront de valoriser la vie et les services écosystémiques sans qu’il soit nécessaire de définir systématiquement un « prix du vivant ». Les mécanismes de compensation, la responsabilité sociale et environnementale (RSE) ou le mécénat pourront être mobilisés sur de nouveaux « contrats territoriaux pour la vie » (CTV), orientés sur la biodiversité locale, tant générale que remarquable. Dans tous les cas, il s’agit de mettre en oeuvre des outils de « paiement pour service écosystémique » afin d’en assurer la maintenance....
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)Le caractère de bien public de la biodiversité conduit à une détérioration des biens et services qui en sont issus. L’intervention des pouvoirs publics est alors nécessaire pour réconcilier les intérêts publics et privés et éviter les comportements de “free-riding” (passager clandestin). Ils disposent notamment d’un outil contractuel : les PSE. Afin d’accroître l’efficacité de ces PSE, de plus en plus de programmes utilisent des enchères pour allouer les contrats de conservation. Dans cet article, nous nous intéressons à plusieurs de ces programmes, l’objectif étant d’initier une première réflexion sur les perspectives d’allocation des PSE par enchères au sein des forêts privées françaises. Cela nous conduit à formuler plusieurs pistes d’investigation. Dans la mesure où une enchère s’avère particulièrement efficace quand la concurrence et l’hétérogénéité des propriétaires en termes de coûts d’opportunité sont importantes, il est essentiel d’évaluer au sein de la forêt française le potentiel de participation des propriétaires et leur degré d’hétérogénéité afin de voir s’il existe des situations dans lesquelles les enchères pourraient être envisagées....
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)Face aux problèmes de qualité de l’eau dans certaines zones agricoles, les forêts sont recherchées pour la production d’eau potable. De plus, les forestiers peuvent renforcer la protection de la ressource en eau : un très bon exemple de service environnemental. La protection de l’eau potable, une activité forestière à part entière ? L’objectif de cet article est de faire le point sur son potentiel de développement pour les forestiers, en partant des travaux menés par la forêt privée. À partir de différents aspects des services rendus par les forêts, l’article présente plusieurs méthodes d’évaluation économique : selon que l’on s’attache au simple rôle d’existence des forêts, aux actions forestières pour l’eau ou au caractère naturel de l’eau d’origine forestière. Afin de développer en forêt les services de protection d’eau, le CNPF-IDF anime un groupe de travail juridique, dont l’objectif...
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)La compensation des impacts sur la biodiversité est basée sur la loi de 1976 portant sur les études d’impacts (Code de l’environnement L122-4), sur la directive Habitats (article 6.4) et sur la réglementation de protection d’espèces de faune et de flore. Les mesures compensatoires sont des actions positives pour la biodiversité et à caractère additionnel. Il s’agit sur le terrain de la restauration d’habitats forestiers et d’habitats d’espèces, mais aussi d’opérations de renforcement des populations des espèces ciblées. Les mesures doivent s’additionner aux engagements déjà pris par le gestionnaire sur les mêmes espaces. Leur mise en oeuvre passe par la sécurisation foncière à l’amiable des parcelles forestières concernées par acquisition ou conventionnement avec leur propriétaire. En forêt, elle a des répercussions diverses sur la gestion et l’exploitation forestière, parmi lesquelles une valorisation en dehors des itinéraires sylvicoles classiques, voire dans certains cas une non valorisation ( îlots de sénescence, extension des milieux ouverts au sein du massif, etc.). Des exemples d’arrêtés préfectoraux prescrivant des mesures en faveur des chauves-souris forestières et du Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) sont discutés....
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)Cet article présente les résultats d’une enquête effectuée en 2010 sur l’usage récréatif des forêts en Lorraine. Ils montrent que les forêts sont des sites récréatifs très importants pour la population lorraine, tant par la proportion de visiteurs (94 % des personnes interrogées) que le nombre de visites sur une année (25 en moyenne). Les résultats montrent aussi que la distance est importante lors du choix de la forêt fréquentée. La majorité des Lorrains visite une forêt dans la proximité de leur résidence. Une analyse de l’expérimentation des choix (entre trois forêts différentes) montre que les attributs des forêts sont décisifs. Les personnes interrogées consentent à parcourir une distance additionnelle pour une forêt de feuillus ou une forêt mixte avec plusieurs chemins de randonnée balisés, un parking ou un point de pique-nique, et la présence d’un lac ou d’un cours d’eau....
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)Les forêts couvrent 30 % de la surface émergée, et renferment plus de la moitié du carbone accumulé par les écosystèmes terrestres. Les crédits carbone peuvent rémunérer ce service environnemental que fournissent les forêts : la vente de crédits carbone pourrait constituer un levier à l’investissement. La demande en crédits forestiers reste toutefois relativement restreinte. Cependant, les négociations en vue d’un accord post- Kyoto pourraient rendre le contexte plus favorable aux projets forestiers en réintégrant la question de l’inclusion des forêts au coeur du dispositif global de lutte contre le changement climatique....
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)Depuis plus d’une décennie, la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est au coeur des préoccupations des sociétés. Les scientifiques ont cherché à démontrer le potentiel des forêts en matière de réduction des émissions de GES. Comme la sylviculture affecte la croissance des forêts, on peut s’interroger quant à l’effet des différents itinéraires sylvicoles sur le bilan carbone des peuplements. Dans cette étude, nous dressons le bilan carbone d’une futaie de Chêne sessile suivant un itinéraire très dynamique tel que proposé en forêt privée. Cet itinéraire défini par Lemaire (2010) vise à produire du bois d’oeuvre de Chêne sessile en moins de 100 ans. Nous utilisons une chaîne de modèles de croissance et de qualité élaborés dans notre laboratoire pour estimer les stocks de carbone en forêt et dans les produits du bois. La comparaison entre les résultats de cette étude et ceux d’études semblables démontre que l’itinéraire très dynamique maintient des stocks de carbone de 50 tC/ha en moyenne. Cette valeur est toutefois plus faible que celles issues d’un itinéraire classique (Fortin et al., 2012). La substitution d’énergie fossile par des produits du bois (0,5 tC/ha/an) est également plus faible en moyenne. En somme, l’itinéraire génère plus rapidement du bois d’oeuvre de Chêne sessile, mais il le fait au détriment du bilan carbone. Toutefois, l’effet des tempêtes sur ce bilan carbone reste à quantifier et pourrait éventuellement moduler cette conclusion....
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)