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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)
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(AgroParisTech, Nancy, France, 2012)La notion de services écologiques suscite aujourd’hui un réel intérêt dans le monde forestier. Après avoir proposé une définition générale d’un service comme étant un flux de matière, d’énergie ou d’information capté par les humains et utilisé pour contribuer à leur bien-être, nous examinons ce qui caractérise un service « écologique », à savoir le fait que ce flux est produit par le fonctionnement biologique d’un (ou plusieurs) écosystème, alors que les services « environnementaux » recouvriront également les produits de processus purement physicochimiques. Les services écologiques s’opposent donc, en théorie, aux services « anthropiques », produits essentiellement par l’homme, même si, dans la pratique, et surtout dans les territoires d’occupation humaine ancienne et importante, la plupart des services sont en fait des services « hybrides » impliquant à la fois des processus naturels et des activités humaines. Les notions de « services marchands » et de « services économiques » sont également introduites pour montrer qu’elles ne recouvrent pas un type de service donné mais plutôt un mode d’évaluation et de gestion de certains services, variable d’une société à l’autre. Dans une seconde partie, nous montrons tout d’abord l’intérêt de passer d’une représentation classique — distinguant fortement les écosystèmes « producteurs » et les sociosystèmes « utilisateurs » des services écologiques — à une représentation intégrée d’un « système socioécologique », dans lequel les composantes abiotiques, biotiques et socioéconomiques, quoique non recouvrantes, interagissent pour produire ces services. Nous insistons ensuite sur le fait que, en particulier pour dialoguer avec les différents gestionnaires des territoires, il peut être opportun de ne pas se limiter à une analyse des services des seuls écosystèmes forestiers et de considérer des mosaïques territoriales plus vastes, au sein desquelles des synergies peuvent exister entre les forêts et d’autres composantes de cette mosaïque. Enfin, nous présentons les différentes typologies possibles pour ces services, en partant de celle, désormais classique, du Millenium Ecosystem Assessment. Nous montrons l’intérêt, mais aussi les limites de celle-ci et proposons deux autres classifications possibles, l’une considérant le « statut » des biens et services produits, depuis les biens privés jusqu’aux biens publics « purs », et l’autre prenant en compte les localisations respectives des « producteurs » et des « utilisateurs » des services. Nous concluons en rappelant qu’il n’existe pas de « bonne approche » mais qu’une analyse des services, si elle veut avoir des conséquences concrètes, doit se faire dans le cadre d’un projet explicite et connu des acteurs concernés, projet qui va conditionner les choix pertinents de cette analyse....
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