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Showing 5 out of a total of 285 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.01 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Cet article décrit l'extension de deux arboviroses en Europe ainsi que les mesures de lutte mises en oeuvre par les autorités sanitaires. La fièvre catarrhale ovine (FCO), strictement animale, est apparue pour la première fois en Europe en 1998, tandis que la fièvre du Nil occidental, transmissible à l'homme, a ré-émergé en 1996. Jusqu'en 1998, la FCO était considérée comme une maladie exotique. En 2006 et 2007, son explosion inattendue dans le nord de l'Europe a fourni un éclairage nouveau sur les capacités d'émergence et d'extension des maladies vectorielles. De façon surprenante, la maladie s'est installée de façon pérenne en Europe gagnant rapidement huit pays européens et traversant la Manche pour contaminer plusieurs élevages en Angleterre. Son extension résulte du déplacement du vecteur porté par le vent sur de grandes distances (100 km), et a donc été centrifuge en 2006/7. L'année 2008 confirme cette extension et l'installation du virus sur un territoire européen élargi. La seule méthode de lutte est la vaccination mise en oeuvre de façon massive en 2008. La fièvre du Nil occidental, ou West Nile Fever, est une virose transmise par les moustiques dont les hôtes amplificateurs sont les oiseaux, tandis que le cheval et l'homme sont des hôtes accidentels particulièrement sensibles. Elle était apparue en Europe dans les années 1960-1970 et, en particulier, en France métropolitaine dans la région de la Camargue, en des foyers sporadiques. À la fin des années 1990, outre l'introduction et la progression du virus sur le continent américain, des épidémies importantes ont touché plusieurs centaines de personnes en Europe (Roumanie en 1996, Russie en 1999). Puis, quatre épisodes distincts de circulation du virus West Nile (VWN), associés à des cas cliniques chez le cheval, ont été décrits en France: en Camargue, en 2000 et 2004, dans le Var en 2003 et dans les Pyrénées-Orientales en 2006. Un regain de l'activité du virus a été observé en 2008 en Europe, l'Italie, la Roumanie, la Hongrie et l'Autriche ayant rapporté des cas d'infection par le VWN. Un vaccin inactivé (Fort Dodge) a récemment obtenu une AMM européenne. Cependant, jusqu'ici, les méthodes de lutte s'appuient jusqu'ci sur la surveillance renforcée des affections nerveuses chez l'homme et l'animal (chevaux et oiseaux généralement) et sur l'information des personnes exposées....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Contrastant avec la toxoplasmose habituelle, maladie cosmopolite, des formes sévères avec atteinte viscérale sont apparues chez des patients adultes non immunodéprimés, notamment en Guyane française. La consommation de viande de gibier mal cuite ou l'ingestion d'eau de surface non filtrée semblent être à l'origine de la plupart des cas. En Amazonie, un cycle sylvestre de la toxoplasmose s'établit entre les grands félidés hôtes définitifs et de nombreux mammifères et oiseaux, hôtes intermédiaires. Dans ces cycles complexes, circulent des souches atypiques de Toxoplasma gondii, caractérisées par une virulence accrue. Bien que la maladie de Chagas, provoquée par un autre protozoaire, Trypanosoma cruzi, soit connue de longue date, le mode de transmission à l'homme par la voie alimentaire semble émerger. Plusieurs foyers sont rapportés, surtout au Brésil, résultant de la contamination de denrées par des Triatominae infectées ou leurs déjections. Lorsque des ressources en aliments ou en eau sont prélevées dans le milieu naturel, des mesures sont à appliquer pour prévenir l'apparition de ces maladies graves....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)L'article débute par une revue historique du transfert international de virus, bactéries ou parasites par différentes espèces animales et fait le point sur la situation zoosanitaire actuelle. Les agents pathogènes peuvent être transportés aujourd'hui plus vite que la période d'incubation moyenne de la plupart des maladies et depuis quelques décennies, apparaissent d'autres maladies dites émergentes qu'il faut dépister et arrêter très rapidement. Les auteurs passent ensuite en revue les dispositions actuellement coordonnées au niveau international par l'Organisation mondiale de la santé animale pour assurer la surveillance permanente et la maîtrise, voire l'éradication de ces maladies. Les systèmes de santé animale sont maintenant considérés par la communauté internationale comme un «Bien public mondial», car l'éradication des épizooties et zoonoses a des répercussions positives internationales et intergénérationnelles. La responsabilité de préserver ce Bien revient en premier lieu aux Services vétérinaires qu'il faut soutenir sans réserve et dont il convient d'évaluer régulièrement les performances....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)La toxoplasmose est une zoonose mondialement répandue. Chez l'homme, elle apparaît après l'ingestion de viandes insuffisamment cuites d'animaux contaminés. Chez le mouton et la chèvre, elle est à l'origine de nombreux avortements. Une étude approfondie de sa séroprévalence chez les différentes espèces animales peut permettre de mieux informer les consommateurs et ainsi de limiter les risques de transmission. La vaccination des animaux semble être une alternative intéressante puisqu'elle pourrait diminuer la transmission à l'homme mais également prévenir les avortements chez les brebis. L'utilisation d'une souche naturelle de Toxoplasma gondii incomplète, présentant une virulence atténuée, a montré son efficacité dans la protection contre l'avortement des brebis. Cependant, sa virulence n'est pas bien contrôlée, et le risque de réversion vers la forme virulente existe. Les techniques de biologie moléculaire ont permis d'obtenir des souches atténuées par la délétion de gènes ciblés, qui ne sont pas susceptibles de retrouver leur virulence d'origine. L'une d'elles, appelée Mic1-3KO, a montré son efficacité dans un modèle murin contre la toxoplasmose chronique et congénitale. Elle est également efficace contre la toxoplasmose congénitale chez la brebis. Cette démarche vaccinale reste prometteuse. De plus, l'utilisation du toxoplasme comme vecteur vaccinal reste une perspective intéressante, puisque ce parasite est capable d'exprimer des protéines étrangères....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Les coccidioses aviaires sont des maladies ayant de graves conséquences économiques. Elles sont provoquées par des parasites à développement intracellulaire obligatoire appelés Eimeria. Les Eimeria sont monoxènes et se développent spécifiquement dans les entérocytes de l'épithélium intestinal, ce qui engendre des perturbations de l'homéostasie pouvant conduire à la mort de l'animal. La prophylaxie repose sur l'utilisation d'anticoccidiens et sur la vaccination. Le coût élevé des vaccins, et l'apparition de résistances aux anticoccidiens soulignent la nécessité de trouver des moyens de lutte alternatif. Un système de transgenèse chez les Eimeria a été mis au point, ce qui permet d'envisager, pour la première fois, l'étude fine des mécanismes moléculaires impliqués dans les processus infectieux. Cette avancée capitale en recherche fondamentale pourrait aboutir, à plus long terme, à la création de nouvelles formulations vaccinales. Dans cette communication, nous discuterons de l'utilisation potentielle d'inhibiteurs de protéases parasitaires comme anticoccidiens de nouvelle génération....