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Showing 10 out of a total of 285 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.019 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)Le vétérinaire équin de terrain est de plus en plus sollicité par les cavaliers qu'il voit en situation, pour apprécier la locomotion du cheval et la qualité de son geste sportif en période d'entraînement ou de compétition. Cet examen clinique spécifique nécessite, de la part du praticien, une bonne connaissance de la discipline, de son règlement et de l'attitude du cheval souhaité par son cavalier. En concours de saut d'obstacles (CSO), il est important de prendre en compte le niveau de l'épreuve et celui du cavalier concerné pour apprécier la condition physique du cheval. Les attitudes du cheval en compétition donnent lieu à une série de tests qui permettent au praticien de distinguer des changements subtils entre et sur les obstacles. Cette évaluation, réalisée à partir d'enregistrements vidéo ou directement lors de la compétition, vient en complément de l'examen physique statique et dynamique de l'appareil locomoteur en main, plus conventionnel....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)La chirurgie assistée par l'ordinateur est un nouveau concept chirurgical qui utilise les capacités technologiques de l'ordinateur pour élaborer une stratégie chirurgicale préopératoire, ou pour aider ou guider le geste chirurgical durant l'intervention: on parle de Geste Médico-Chirurgical Assisté par l'Ordinateur (GMCAO). L'auteur décrit l'utilisation d'un pQCT (peripheral quantitative computerized tomography) chez le cheval pour la réalisation d'actes de chirurgie orthopédique, assistés par l'ordinateur, dans 70 cas cliniques. Chez le cheval debout, un examen préopératoire par scanner peut être réalisé dans le but d'élaborer une stratégie chirurgicale et de mettre en place des marqueurs qui permettront d'effectuer, de façon rapide et précise, la chirurgie lorsque le cheval sera anesthésié. Chez le cheval couché anesthésié, nous pouvons réaliser un examen par scanner pour mieux définir une lésion, déjà connue avant l'intervention par d'autres techniques d'imagerie, pour identifier une lésion qui n'a pas été correctement mise en évidence par ces techniques ou pour permettre d'évaluer immédiatement le résultat du geste chirurgical....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)La médecine régénérative a pour objectif de remplacer les tissus humains endommagés. Elle a pour principe de prélever et de purifier des cellules souches, de les multiplier in vitro, en maintenant leur multipotentialité pour les injecter ensuite dans l'organisme afin de leur faire fabriquer, directement, les tissus nécessaires à la réparation d'un organe, ou en orientant in vitro leur différenciation vers le tissu à traiter, avant de les injecter. Elle doit son essor aux récentes découvertes sur les cellules souches. Les perspectives sont le traitement de certains cancers, du diabète, des maladies dégénératives, des effets secondaires de la radiothérapie... Il existe des cellules souches à tous les stades du développement depuis l'oeuf fécondé jusqu'aux cellules souches adultes. Les cellules souches embryonnaires, parce qu'elles sont une source illimitée de cellules souches, semblent être l'avenir de la médecine régénérative. Cependant, parce qu'elles sont issues de l'embryon, elles sont au centre d'un débat éthique mondial. En revanche, les cellules souches adultes ne soulèvent pas de problèmes éthiques. Elles en sont déjà au stade de l'expérimentation clinique. Bien que présentes en nombres infimes, les cellules souches adultes sont facilement prélevées à partir de trois tissus: la moelle osseuse, le tissu adipeux et le muscle. Le nombre de leurs cellules souches peut être augmenté par des techniques simples. Le résultat le plus spectaculaire concerne la moelle osseuse, qui est utilisée depuis plus de quarante ans pour le traitement de la leucémie. L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire a participé à des études expérimentales contribuant à l'utilisation clinique des cellules souches mésenchymateuses dans le traitement des tissus sains irradiés. Deux éléments majeurs sont en train de révolutionner la médecine régénérative: les cellules souches mésenchymateuses sont utilisées comme moyen thérapeutique au même titre qu'un médicament et grâce à l'absence de leur rejet, un seul donneur permettrait de traiter de multiples receveurs dans de nombreuses pathologies; la reprogrammation des cellules adultes différenciées permet d'obtenir des cellules souches aux propriétés analogues à celles des cellules souches embryonnaires (sources illimitées de cellules pluripotentes)....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)Cet article sur l'ophtalmologie comparative et vétérinaire est divisé en trois périodes. (1) Avant 1900, avec les prémices de l'ophtalmologie, et de 1901 à 1960 quand ont été développées les bases fondatrices; (2) l'ophtalmologie a acquis sa forme actuelle de 1961 à 1980 et est devenue une spécialité phare en médecine vétérinaire dès 1981 ; et (3) l'avenir de l'ophtalmologie. Les progrès en médecine humaine et vétérinaire dépendent au moins en partie de l'évolution de la société et de l'économie, associée aux progrès technologiques. Les progrès technologiques ont contribué de façon importante au développement de l'ophtalmologie, avec l'invention du microscope et ensuite de l'ophtalmoscope (Hermann von Helmholtz, 1850). Les premières avancées en ophtalmologie vétérinaire ont eu lieu en Europe où les écoles de médecine vétérinaire existaient déjà depuis des décennies. En France, Eugène Nicolas, vétérinaire de l'armée, a ecrit trois livres sur l'ophtalmologie vétérinaire et comparative en 1898, 1914 et 1928. En Allemagne, l'ophtalmologie vétérinaire a pris son essor entre 1875 et 1910, à partir des écoles vétérinaires de Berlin, Stuttgart, Munich, et Vienne. Rudolf Berlin (1833-1897), ophtalmologue humain, a co-édité avec Oscar Eversbush (Munich) la première revue sur l'ophtalmologie vétérinaire (Zeitschrift für vergleichende Augenheilkunde) publiée de 1882 à 1893. Après avoir terminé ses études de médecine, Josef Bayer (1847-1925) est devenu vétérinaire en 1874 et ensuite professeur à la Faculté Vétérinaire de Vienne. Bayer est surtout connu pour son ouvrage pionnier et exhaustif sur l'ophtalmologie vétérinaire, Augenheilkunde, publié en 1900, et réédité en 1906, 1910, et 1914. Aux Pays-Bas, Jakob est surtout connu pour ses deux livres, Tierärztliche Augenheilkunde (1920) et Pathologische Anatomie des Auges der Tiere (1927). Henry Gray (1865-1939), un des premiers praticiens de petits animaux à Londres (1887), a traduit en anglais la deuxième édition du livre de Nicolas Ophtalmologie Vétérinaire et Comparée, le premier ouvrage sur l'ophtalmologie du début du XXesiècle ! Les États-Unis ont tardé à reconnaître l'ophtalmologie en tant que spécialité vétérinaire, à cause d'un manque de ressources, de temps et d'enseignants alloués aux cliniques dans les écoles vétérinaires, et des contraintes supplémentaires existant en médecine et en chirurgie des petits animaux. W. N. Sharp, médecin au Indiana Veterinary College et Indianapolis City Hospital, a écrit un petit livre intitulé Ophthalmology for Veterinarians. L'anatomie pathologique en ophtalmologie vétérinaire s'est développée en même temps et a fourni des bases essentielles au développement de l'ophtalmologie vétérinaire clinique. Parmi les ouvrages significatifs, on note Pathologische Anatomie des Auges der Tier (Jakob 1927), et Lehrbuch der Pathologischen Anatomie der Haustiere (Kitt 1901, deuxième édition). De 1960 à nos jours, la majorité des ophtalmologues vétérinaires ont continué de contribuer activement à cette discipline. Des progrès significatifs ont été accomplis durant cette période, tels que 1) la création de sociétés ou associations d'ophtalmologie vétérinaire ; 2) la création de certificats de spécialité en ophtalmologie vétérinaire; 3) l'instauration de programmes d'ophtalmologie vétérinaire dans les études; 4) la création de postes d'interne des cliniques pour l'obtention d'un diplôme en ophtalmologie....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)Différentes enquêtes réalisées en France depuis 1987 ont montré une corrélation entre la mortalité hivernale et les maladies des abeilles. En 2008, les taux de mortalité sont de nouveau très importants malgré la suppression des insecticides systémiques Gaucho(NT) et Régent(NT) Les symptômes rencontrés dans les colonies, et qui ont très peu évolué au cours du temps, sont principalement une petite grappe d'abeilles mortes à la partie supérieure des cadres, de fortes réserves de miel et souvent de pain d'abeille. Les analyses de laboratoire mettent en évidence la présence de Varroa destructor, de virus et de maladies concourantes comme la nosémose. La période la plus importante à prendre en compte, afin de minimiser le risque de mortalité hivernale, est le tout début de l'automne, période où des traitements acaricides efficaces doivent être appliqués. L'information et la formation des apiculteurs sont primordiales et doivent être mises en place le plus rapidement possible....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)L'activité sportive du cheval athlète soumet son appareil locomoteur aux forces cycliques de la locomotion, dont les effets s'accumulent avec l'entraînement. Les contraintes en tension et en cisaillement subies par les tendons et les ligaments peuvent atteindre les limites physiologiques et la tendinite apparaît alors comme un accident aigu survenant, souvent, sur un tendon fragilisé, ce qui justifie une thérapeutique régénérative. Les multiples traitements des tendinopathies sont évoqués. Les thérapeutiques régénératives prennent leur place durant la phase subaiguë de la tendinite, à savoir entre la troisième et la douzième semaine qui suivent l'accident. Les thérapeutiques régénératives ont débuté avec les facteurs de croissance IGF-1 et TGF-β. L'utilisation de la moelle osseuse autologue a ensuite été introduite en 1995. La moelle osseuse est récoltée dans le sternum, préférentiellement au niveau de la quatrième sternèbre, puis si nécessaire, au niveau de la troisième, et enfin plus rarement au niveau de la cinquième. L'intervention peut être pratiquée chez le cheval debout. Trois techniques sont actuellement utilisées pour réinjecter la moelle osseuse. La première technique consiste à injecter immédiate la moelle dans la lésion tendineuse. Dans la seconde technique, les cellules souches mésenchymateuses de la moelle sont cultivées jusqu'à l'obtention d'environ dix millions de cellules, ce qui demande trois semaines, puis elles sont injectées dans la lésion. La troisième technique consiste à enrichir la moelle prélevée en plaquettes sanguines et en cellules souches et à éliminer la phase contenant les hématies, par une centrifugation à 3500 tours pendant quinze minutes. L'extrait ainsi enrichi est injecté aussitôt. Dans les trois techniques, les injections dans la lésion sont réalisées sous contrôle échographique. Un programme d'exercice contrôlé est ensuite mis en place pendant plusieurs mois, durant lequel des examens échographiques sont réalisés. Le taux de bons résultats varie entre 50 et 80 % selon les auteurs. Ces résultats sont commentés en faisant apparaître de nombreux biais. La discussion porte sur les autres applications en pathologie équine, les autres sites de prélèvement, l'identification des cellules souches, leur fragilité et les effets secondaires du traitement. Nous ne savons pas quel est l'avenir de ces thérapeutiques et la mise en place d'études contrôlées et randomisées est à prévoir....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)Les directions départementales des services vétérinaires (DDSV) organisent la surveillance sanitaire en apiculture selon le même schéma que pour les autres maladies animales. Pour cela, elles s'appuient sur des agents sanitaires apicoles spécialement formés, qui accomplissent toutes les missions de détection, de suivi et d'éradication des maladies dans les ruchers. En raison des difficultés multiples rencontrées par la filière apicole, ce réseau de surveillance des maladies contagieuses a été étendu depuis 2003 à la surveillance de l'ensemble des troubles des abeilles et notamment, aux mortalités aiguës ou aux dépopulations. Les apiculteurs maîtrisent encore difficilement les principales maladies connues et se trouvent démunis devant certains phénomènes multifactoriels qu'il convient d'analyser. Pour protéger les abeilles, l'État a renforcé récemment les mesures prises afin de mieux contrôler l'usage des molécules nocives pour les apoïdes. Les DDSV sont également chargées du contrôle du miel mis sur le marché. Ceci se réalise par des prélèvements aléatoires où sont recherchés les résidus (médicamenteux ou phytosanitaires), ainsi que les polluants environnementaux....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)Les plans de surveillance et de contrôle de la contamination des denrées alimentaires d'origine végétale et/ou d'origine animale mis en oeuvre chaque année par la Direction Générale de l'ALimentation (DGAL), constituent un outil essentiel de la sécurité sanitaire des aliments. La conception de ces plans est menée en concertation avec les autres services de l'État en charge de la sécurité sanitaire et avec les instances d'évaluation du risque. La mise en oeuvre implique l'ensemble des services de contrôle du ministère de l'agriculture et de la pêche. Les analyses sont effectuées par un important réseau de laboratoires agréés qui assurent le maillage du territoire....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2008)Après sa première description en 1942 en Côte-d'Ivoire, la peste des petits ruminants (PPR) a longtemps été considérée comme localisée aux pays d'Afrique de l'Ouest. À la suite du développement de tests de diagnostic spécifique à la fin des années 1980, notre connaissance de l'aire de répartition de la maladie a très vite progressé. Il est probable que la PPR ait existé bien avant 1942, mais elle a dû être confondue avec deux autres maladies présentant, dans les mêmes zones enzootiques, des symptômes similaires: la pasteurellose pour les signes respiratoires de bronchopneumonie ou la peste bovine pour la diarrhée et les lésions érosives des muqueuses. Cette dernière est due à un virus apparenté à celui de la peste des petits ruminants. Aujourd'hui, plus d'un milliard de petits ruminants sont menacés par la PPR....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Les maladies à transmission vectorielle sont par nature très sensibles à l'environnement et aux changements environnementaux. Devant leur recrudescence et les craintes liées aux conséquences de ces changements, la Commission européenne a financé un vaste projet de recherche intégrée: EDEN (Emerging diseases in a changing European environment). Ce projet concerne 24 pays et 49 partenaires d'Europe, du Moyen Orient et d'Afrique. Il vise à identifier les écosystèmes soumis à un risque élevé d'émergence de ces maladies, à expliquer et modéliser les processus épidémiologiques en cause. Pour atteindre cet objectif, une démarche inter-disciplinaire a été entreprise permettant une interaction optimale entre biologie, écologie, géographie et modélisation. Le résultat attendu est la mise au point de méthodes utilisables par les agences de santé publique pour développer des outils de surveillance, d'alerte précoce et d'aide à la décision pour la prévention et le contrôle des maladies à transmission vectorielle. Après une présentation générale du projet, nous exposons les résultats obtenus dans le domaine du paludisme, plus particulièrement dans l'écosystème de Camargue, pour évaluer le risque de résurgence de cette maladie éradiquée naguère de cette région....