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Showing 10 out of a total of 32 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.014 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Les mollusques sont à la base d'une activité économique importante au sein de l'Union Européenne, la France étant un des premiers pays producteurs. La conchyliculture doit répondre aujourd'hui aux attentes de la société en termes de sécurité alimentaire. Des réglementations ont ainsi été établies, tant au niveau des étapes primaires de pêche, d'élevage ou de récolte des mollusques, que lors de la transformation et de la commercialisation. Au cours des étapes de production et de récolte, une contamination des coquillages (toxines algales, agents infectieux ou polluants) peut survenir du fait, notamment, des conditions environnementales auxquelles sont confrontés les animaux. Des réseaux de surveillance ont ainsi été développés afin de détecter la présence de contaminants biologiques et chimiques dans les eaux littorales et les coquillages et d'assurer le suivi de la qualité sanitaire de ces derniers....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)La présente communication récapitule la réglementation sanitaire en matière de surveillance de la salubrité des coquillages destinés à la consommation humaine....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Les élevages de canards, et plus largement de palmipèdes, présentent des particularités dépendant des caractéristiques physiologiques et biologiques différentes entre espèces (barbarie, pékin, mulard, oie) ainsi que sur le plan zootechnique et des différents modes de production. La gestion du lisier pour les productions sur caillebotis (barbarie, pékin chair) constitue une contrainte sanitaire. Pour les autres modes de production, le repaillage fréquent est également source de dangers. Les productions avec accès à des parcours (mulards) ou des étangs (colverts) sont des systèmes ouverts difficiles à protéger de l'avifaune sauvage. Les contraintes de production amènent l'intervention de nombreuses personnes et parfois de sociétés spécialisées avec tous les risques sanitaires associés. Étant donné l'existence du portage sain de virus Influenza faiblement pathogènes chez les palmipèdes, il est impératif de séparer totalement leurs élevages des autres productions de volailles plus sensibles. Espérons que les efforts de biosécurité auront également un effet sur le portage fréquent de Chlamydophila psittaci et permettront de diminuer le risque de zoonose....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Les ministères chargés de l'Agriculture et le monde cynégétique sont de plus en plus préoccupés par le risque sanitaire que peut représenter la faune sauvage pour les animaux d'élevage et l'homme. Ce risque est aggravé par la croissance démographique de certaines espèces sauvages. En France, l'épidémiosurveillance des maladies de la faune sauvage est assurée par le réseau SAGIR dont l'objectif est de diagnostiquer les causes de mortalité des animaux sauvages (surveillance passive), ainsi que par la mise en oeuvre de plans de surveillance ciblés sur certaines espèces et sur des maladies à impact économique ou zoonotique majeur (surveillance active). Les résultats de cette surveillance montrent, par exemple, que le sanglier est un réservoir de Brucella suis biovar 2 et du virus de la maladie d'Aujeszky, responsable de la contamination d'élevages de porcs en plein air, et qu'il entretient depuis plus de quinze ans le virus de la peste porcine classique dans le nord-est de la France, comme dans d'autres régions d'Europe. Depuis 2001, des cas de tuberculose bovine à Mycobacterium bovis ont été découverts chez les cerfs et les sangliers dans plusieurs départements, laissant peser un risque de recontamination de cheptels bovins indemnes. De même, la question du rôle joué par les ruminants sauvages dans l'épidémiologie de la fièvre catarrhale ovine est posée. Enfin, les oiseaux sauvages, réservoirs incontrôlables des virus influenza et du virus West Nile pour ne citer qu'eux, peuvent représenter un risque pour les volailles, l'homme ou le cheval. De ce fait, la faune sauvage est maintenant prise en compte dans les mesures de gestion sanitaire des maladies animales....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)La biosécurité prévient l'introduction de maladies dans un troupeau et réduit les conséquences d'une infection. En revanche, pour être efficaces, les mesures doivent être appliquées de façon constante et uniforme. Un manque d'observance a été noté dans tous les types de productions animales et plusieurs raisons sont données pour l'expliquer, par exemple le manque de compréhension des principes de la biosécurité. Il est essentiel de trouver des stratégies pour améliorer l'application des mesures de biosécurité. Différentes pistes ont été étudiées en médecine humaine, principalement en milieu hospitalier. Il s'agit d'observations et de rétroactions verbales quotidiennes, de programmes de formation, de l'affectation d'un observateur à cet objectif, de l'augmentation de la disponibilité des stations de lavage des mains, etc. Il est démontré que ces stratégies sont efficaces, mais seulement à court terme. Nous conduisons actuellement une étude afin de déterminer l'impact d'audits et de caméras visibles sur l'observance des mesures de biosécurité dans 24 fermes avicoles au Québec. L'effet de ces stratégies sera étudié à court terme (2 semaines) et à moyen terme (6 mois plus tard). Les mesures de biosécurité ciblées sont celles exigées à l'entrée et à la sortie d'un bâtiment d'élevage. L'évaluation de l'application des mesures est réalisée grâce à des caméras cachées. Par la suite, les personnes filmées seront rencontrées pour répondre à un questionnaire afin d'établir leur profil de personnalité. Le but premier de cette étude est de déterminer si les audits ou les caméras visibles augmenteront l'observance des mesures de biosécurité. Le deuxième objectif est de déterminer la relation entre les profils de personnalité et l'observance. Des résultats préliminaires obtenus dans 13 fermes sont présentés et démontrent que le manque d'observance est un problème bien contemporain !...
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)La qualité bactériologique de l'eau d'abreuvement des volailles est fortement influencée par la présence des biofilms dans les systèmes de distribution de l'eau. Des stratégies de contrôle et des mesures sont nécessaires afin d'éviter la contamination des élevages et d'optimiser les performances des oiseaux....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Les maladies à transmission vectorielle sont par nature très sensibles à l'environnement et aux changements environnementaux. Devant leur recrudescence et les craintes liées aux conséquences de ces changements, la Commission européenne a financé un vaste projet de recherche intégrée: EDEN (Emerging diseases in a changing European environment). Ce projet concerne 24 pays et 49 partenaires d'Europe, du Moyen Orient et d'Afrique. Il vise à identifier les écosystèmes soumis à un risque élevé d'émergence de ces maladies, à expliquer et modéliser les processus épidémiologiques en cause. Pour atteindre cet objectif, une démarche inter-disciplinaire a été entreprise permettant une interaction optimale entre biologie, écologie, géographie et modélisation. Le résultat attendu est la mise au point de méthodes utilisables par les agences de santé publique pour développer des outils de surveillance, d'alerte précoce et d'aide à la décision pour la prévention et le contrôle des maladies à transmission vectorielle. Après une présentation générale du projet, nous exposons les résultats obtenus dans le domaine du paludisme, plus particulièrement dans l'écosystème de Camargue, pour évaluer le risque de résurgence de cette maladie éradiquée naguère de cette région....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Après avoir passé en revue les différents maillons de la chaîne de l'oxygène et après avoir défini la notion de facteur limitant, cet article décrit pourquoi le système respiratoire n'est pas toujours en mesure de remplir certaines de ses fonctions chez des animaux domestiques qui ont été particulièrement sélectionnés pour une amélioration de leurs performances zootechniques ou sportives....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Depuis longtemps, on cherche à comprendre comment les animaux peuvent percevoir le champ magnétique terrestre, qui est un champ statique. Actuellement, trois mécanismes sont invoqués: une perception indirecte reposant sur la sensibilité aux courants induits et deux mécanismes directs, dans lesquels la transduction est assurée soit par des cristaux d'un sel de fer, la magnétite, soit par des radicaux libres. Dans cette dernière éventualité, l'oeil est l'organe sensible: la rétine contient des pigments photorécepteurs, les cryptochromes (flavoprotéines) dont un état redox du FAD est le signal responsable de la transduction, qui permettrait aux oiseaux migrateurs de « voir » le champ magnétique terrestre. Ce mécanisme dépend de la longueur d'onde de la lumière, qui doit contenir la partie bleue du spectre lumineux....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Chez la plupart des mammifères, les ovocytes sont bloqués en métaphase II au moment de l'ovulation et cette inhibition de la méiose est ensuite levée par la fécondation. Chez les chiennes et les autres femelles de canidés, les ovocytes sont libérés au stade de prophase I, et il faut encore attendre 48 à 72 heures pour qu'ils atteignent le stade de métaphase II et deviennent fécondables. Cette particularité constitue aujourd'hui un frein au développement des biotechnologies de la reproduction chez les canidés. En effet, dans les essais de maturation in vitro d'ovocytes canins, seuls 10 à 30 % des ovocytes atteignent le stade de métaphase au bout de 72 heures de culture. Chez la chienne, la maturation nucléaire se produisant dans l'oviducte, des substituts de l'oviducte (milieux de culture comme le Synthetic Oviductal Fluid, explants d'oviductes, cultures sur tapis de cellules tubaires) ont été utilisés pour les cultures d'ovocytes in vitro, afin d'en améliorer le rendement, mais sans grand succès jusqu'à maintenant. Cet échec peut être dû au manque de données sur la composition du liquide tubaire de la chienne. L'étude de ce microenvironnement prend donc tout son intérêt, celui-ci étant probablement assez différent de celui des autres femelles, ne serait-ce que par l'existence du processus de lutéinisation préovulatoire dans cette espèce. À terme, la conception d'un milieu de maturation sur la base de la composition du liquide tubaire pourrait être une voie intéressante pour augmenter les taux de maturation in vitro....