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Showing 10 out of a total of 21 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.018 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2005)La maladie de Borna, méningo-encéphalomyélite qui affecte principalement les chevaux et moutons, est historiquement présente en Allemagne depuis 200 ans. Des études récentes ont mis en évidence des infections par le Bornavirus dans de nombreux pays et chez de nombreuses espèces animales, incluant probablement l'homme. Le caractère zoonotique de la maladie est toutefois encore controversé. L'ARN du Bornavirus a été détecté en France chez l'homme et chez diverses espèces animales (bovin, renard, cheval, sarcelle d'hiver, goéland). Des taux de séroprévalence ont été estimés à environ 10 % chez l'homme et chez les chevaux sains résidant en France. Enfin, des cas cliniques de maladie de Borna en France ont été rapportés chez des chevaux. Le Bornavirus circule donc dans les populations humaines et animales françaises, mais aucun élément ne permet de savoir s'il s'agit d'un virus émergent sur notre territoire ou s'il est présent depuis longtemps en France....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2005)La fréquence des infections humaines à Campylobacter, leur gravité potentielle et l'existence de mesures de prévention justifient une surveillance. En France, un système de surveillance des infections à Campylobacter a été mis en place en avril 2002, à partir des laboratoires de ville (LABM), en complément de celui du réseau des laboratoires hospitaliers (LH) existant depuis 1986. Entre le 1/01/01 (pour les LH), le 1/04/02 (pour les LABM) et le 31/12/03, le Centre National de Référence des Campylobacter a expertisé 3698 souches. Le taux global d'isolement de 3,4/100000 était très largement sous-estimé : il était de 14/100000 pour les enfants âgés de moins S ans. C. jejuni représentait 76,9% des souches, suivi de C. coli (17,0 %) et de C. fetus (5,4%). Le taux de résistance à l'ampicilline était de 41 % et à l'acide nalidixique de 28%. Les efforts pour la surveillance doivent être poursuivis, afin de mieux connaître les caractéristiques épidémiotogiques des infection à Campylobacter en France et de faire des estimations d'incidence en population générale....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2005)L'incidence des infections intestinales par des bactéries du genre Campylobacter est actuellement très élevée, même si elle est probablement sous-estimée, en raison de leur recherche occasionnelle, des conditions de culture et du coût. Le diagnostic d'une infection par Campylobacter est, cependant, à la portée de tout laboratoire de biologie médicale et le diagnostic d'espèce peut reposer sur des critères d'identification simples afin d'identifier les trois espèces les plus fréquentes (C. jejuni, C. coli et C. fetus). Les bactéries du genre Campylobacter ont développé des résistances à diverses familles d'antibiotiques d'intérêt thérapeutique chez l'homme. Il est important de développer de nouveaux outils moléculaires pour mieux détecter et caractériser les mécanismes de résistance impliqués. L'introduction de la biologie moléculaire a permis d'apporter des éléments de réponses à ce problème mais également de proposer des solutions dans l'identification des espèces rares ou de pathogènes émergents....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2003)La spécialisation vétérinaire, créée par décret du 7 décembre 1992, a pour objectif d'accroître le niveau de compétence des vétérinaires dans les différents domaines de l'exercice professionnel. Le décret confie aux Écoles vétérinaires la responsabilité de créer, conjointement et éventuellement, avec d'autres établissements bu organismes français et étrangers, des enseignements complémentaires ouverts aux titulaires d'un diplôme de fin d'études vétérinaires ou d'un diplôme reconnu équivalent. Au nombre de ces enseignements figurent ceux aboutissant à la délivrance des Certificats d'études approfondies vétérinaires (CEAV) et des Diplômes d'études spécialisées vétérinaires (DESV). Seuls ces derniers confèrent le titre de vétérinaire spécialiste en France. An nombre des DESV créés depuis la mise en place de la spécialisation vétérinaire, le DESV d'anatomie pathologique vétérinaire fait figure de modèle. Précédé, historiquement, par un Diplôme d'études spécialisées (DES) en anatomie pathologique vétérinaire, créé à titre expérimental en 1988, il a fourni la démonstration du bien-fondé de la création de certaines spécialisations face à la demande du marché de l'emploi dans notre profession. Il a montré encore l'aptitude des Écoles vétérinaires à mutualiser leurs moyens dans la conduite d'une formation commune. Certaines questions demeurent néanmoins. Au nombre d'entre elles, l'attribution, par dérogation, du titre de vétérinaire spécialiste aux titulaires de diplômes reconnus équivalents, appelle une solution qui doit être rapide, la procédure d'homologation étant fixée par les textes. La situation singulière de la spécialisation vétérinaire en France devrait également être éclaircie, face à la création des Collèges européens de spécialistes. Enfin, le caractère d'excellence assigné à ces formations, justifierait des allocations financières substantielles qui leur font défaut....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Deux réseaux de surveillance de la faune sauvage centralisés à l'AFSSA-LERRPAS sont présentés. Le réseau SAGIR est un réseau généraliste de surveillance et d'alerte des maladies de la faunesauvage en France. Les données recueillies permettent aussi de connaître le statut potentiel de réservoir ou de vecteur des animaux sauvages vis-à-vis de certains agents pathogènes transmissibles à l'homme ou aux animaux domestiques. L'utilisation de ce réseau comme moyen de surveillance de l'influenza aviaire chez les oiseaux sauvages est détaillée. Le réseau de surveillance de la rage des chauves-souris est consacré à une seule maladie. Le fonctionnement doit prendre en compte le statut protégé des espèces suivies....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2004)La situation épidémiologique du cheptel porcin français est appréhendée au travers d'études sérologiques ainsi que de recherches virales. À la fin des années 1970,le profil sérologique des élevages est dominé par la présence d'anticorps A/H3N2 correspondant à des épidémies de grippe humaine. Par la suite, des vagues épizootiques ont déferlé. La maladie se présente désormais sous une forme enzootique et épizootique. Depuis le début des années 2000, la grippe du porc en France concerne avant tout les élevages de Bretagne, où la densité porcine est la plus élevée. Elle a un impact économique considérable dans les élevages de cette région. L'activité grippale est le fait de virus A/H1 d'origine aviaire (A/H1N1) ou de réassortants (A/H1N2). L'instabilité des virus grippaux suppose d'adapter régulièrement les outils de détection afin de permettre une épidémiosurveillance efficace....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2004)La recherche équine française est caractérisée par : - un budget annuel approximatif de 8 millions d'Euros, - 26 équipes et 112 scientifiques répartis sur 10 régions françaises, - 400 chevaux expérimentaux, - une bonne production quantitative (120 publications par an ; 4ème rang mondial), - une activité en pathologie plus modeste et au contraire une activité en reproduction, dopage et sciences humaines et sociales supérieure à la moyenne des autres pays. Les orientations actuelles tendent à répondre aux nouveaux besoins de la filière (améliorer le comportement , lutter contre le dopage, élaborer des programmes d'élevage à l'aide de critères de mesure objective et d'indices génétiques adaptés, prévenir les troubles ostéoarticulaires liés à la croissance, prévenir les grandes pathologies, éclairer les acteurs publics et privés par des études en sciences sociales)....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)On constate un accroissement de la prévalence de la paramphistomose bovine en France. Cette récente réémergence peut être reliée à différents facteurs : le peu d'anthelminthiques spécifiques disponibles, la longévité et la forte prolificité des vers adultes, la chute de la prévalence de Fasciola hepatica permettant la plus grande disponibilité des limnées, hôtes intermédiaires, et enfin l'extensification de l'élevage. En dépit d'une symptomatologie peu spécifique, la pathogénicité de la paramphistomose ne doit pas être ignorée : risques de forme aiguë liée aux vers immatures -difficile à identifier- et de météorisation récurrente par l'effet mécanique des adultes. Cette pathogénicité est néanmoins bien moindre que celle de Fasciola hepatica. Aucun test sérologique n'est actuellement disponible : seul le diagnostic coproscopique avec comptage des oeufs (OPG) vient confirmer la suspicion clinique. Cependant, le niveau des OPG n'est pas formellement corrélé à la charge parasitaire....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2004)Si la première école vétérinaire au monde a été créée en France pour lutter contre les maladies bovines, l'enseignement de la médecine bovine est surtout devenu important à la fin des années 40. La diminution des interventions en pratique rurale et l'accroissement de la demande en médecine des carnivores a provoqué progressivement des changements dans les programmes et les moyens attribués pour l'enseignement de médecine bovine, avec de grandes disparités selon les écoles vétérinaires. Il importe actuellement de maintenir les vétérinaires dans le milieu rural pour assurer le maillage qui a démontré son efficacité pour protéger à la fois la santé animale et celle du consommateur....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Il s’agit d’une étude rétrospective de foyers animaux de la tularémie et des cas de contamination humaine recensés en France entre 1999 et 2004. Depuis 1999, environ 20 à 60 foyers sont identifiés chaque année chez des lièvres, dans 19 à 34 départements français. Les cas humains se déclarent souvent dans les régions où sont détectés les cas animaux, mais pas toujours. Plusieurs raisons sont à l’origine de la présence de la maladie sur le territoire, de sa sous-estimation chez les animaux, et vraisemblablement aussi chez l’homme, et de sa pérennité. La maladie est généralement mal connue, sauf chez les chasseurs qui en sont informés. Elle se présente sous de multiples formes chez l’homme et peut occasionner des troubles assez graves. Le diagnostic clinique peut être difficile, à cause des symptômes relativement peu spécifiques. Le lièvre n’est pas la seule espèce animale en cause, il n’est qu’un révélateur d’un foyer de la maladie. Plusieurs autres espèces y sont sensibles et constituent des réservoirs d’infection, certaines jouant également un rôle de vecteur. Il faudrait élargir la recherche de la tularémie à d’autres espèces de la faune sauvage, mais aussi à certaines espèces domestiques. Chez l’homme, cette maladie potentiellement grave devrait faire l’objet d’une recherche systématique face à certains symptômes cliniques. Plusieurs facteurs épidémiologiques sont rappelés. Par ailleurs, Francisella tularensis faisant partie des agents du bioterrorisme, il est essentiel que les cliniciens et les biologistes apprennent à reconnaître cette bactérie et exercent une certaine vigilance. La tularémie ne fait plus partie des Maladies Légalement Contagieuses en médecine vétérinaire depuis 1996. Elle est à déclaration obligatoire en santé humaine depuis 2002....