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Showing 10 out of a total of 14 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.015 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)Un aperçu général des infections bactériennes chez les poissons d'élevage est d'abord présenté: espèces bactériennes en cause, facteurs favorisants, types d'infection, modes de transmission, et méthodes de lutte. Les études menées par l'INRA sur le principal pathogène bactérien des salmonidés dans le monde, Flavobacterium psychrophilum, sont ensuite passées en revue. Après les techniques de culture, d'identification et de typage moléculaire des souches, un modèle expérimental reproductible de la maladie sur la truite arc-en-ciel a été mis au point. Les études moléculaires ont considérablement affiné la taxonomie et la phylogénie de l'ensemble de la famille des Flavobacteriaceae. Le génome complet d'une souche de F. psychrophilum vient d'être séquencé. Son analyse a déjà révélé de nombreux gènes impliqués dans le mode de vie de la bactérie, en particulier dans sa virulence pour l'hôte....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)Un procédé original de mesure de la force qui s'exerce dans un tendon, chez le Cheval ou l'Homme en mouvement, a été mis au point. Cette technique non-invasive repose sur une relation, démontrée expérimentalement in vitro, sur tendons et membres isolés, entre la vitesse des ultrasons dans un tendon et la force qui s'applique sur celui-ci. Un prototype adapté au tendon fléchisseur superficiel du doigt du cheval a été réalisé. La reproductibilité des mesures, évaluée chez cinq chevaux, au pas et au trot, est très bonne chez un même individu, mais il existe des différences nettes entre sujets, à la fois dans la forme des tracés et dans les niveaux de vitesse des ultrasons observés. Ces différences sont apparues étroitement liées à l'aplomb digital des chevaux. Le procédé ainsi validé a permis d'évaluer l'effet de quatre types de ferrures correctrices, comparées à un fer standard, sur sol dur et sur sol meuble....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)La biologie de l'ovocyte et de l'embryon canins, qui présentent des particularités spécifiques, est très mal connue. La chienne se distingue principalement par les modalités de reprise de la méiose ovocytaire : celle-ci n'a pas lieu au moment de l'ovulation, comme chez les autres femelles mammifères, mais dans l'oviducte 48 à 60 heures après l'ovulation. Les facteurs responsables de ce retard ne sont pas connus. Ceci explique sans doute pourquoi les taux de maturation in vitro obtenus à l'heure actuelle sont faibles (10 à 30 %). La collecte des ovocytes est aussi un facteur limitant majeur, en l'absence de protocole efficace d'induction des cycles et de superovulation. Les rendements de fécondation in vitro sont également faibles (10 %), avec un taux élevé de polyspermie. À l'heure actuelle, aucun chiot n'est encore né à partir d'un embryon produit in vitro. Quant aux embryons produits in vivo, leur collecte est difficile pour des raisons anatomiques et le rendement est limité par l'impossibilité d'induire des superovulations; par ailleurs, leur transfert chez des femelles receveuses se heurte aux difficultés de synchronisation des ovulations entre la femelle donneuse et les receveuses, et la littérature ne décrit que six essais, qui ont abouti à la naissance de 45 chiots. Avec un très faible recours à la culture in vitro, quatre naissances de chiots ont été obtenues par clonage de cellules somatiques. Les biotechnologies de la reproduction sont donc largement en retard dans l'espèce canine, qui souffre d'un manque de travaux fondamentaux visant à mieux comprendre ses mécanismes physiologiques spécifiques. Ce déficit est d'autant plus dommageable que le chien prend une place croissante et pertinente en tant que modèle biomédical....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)L'insémination artificielle chez le chat domestique et les félidés sauvages répond à plusieurs indications. Chez le chat, elle peut notamment permettre d'aider la reproduction lorsque l'accouplement ne se produit pas ou difficilement et de favoriser les échanges géographiques de semence et donc un brassage et une meilleure sélection génétiques. Chez les félins sauvages, elle joue un rôle complémentaire au sein des programmes de conservation. Son utilisation est cependant complexe. L'oestrus et l'ovulation sont le plus souvent induits par l'emploi de gonadotropines qui possèdent cependant des effets indésirables, notamment un risque d'hyperstimulation ovarienne. La semence des mâles est généralement récoltée par électro-éjaculation. Elle peut être congelée. Néanmoins, un problème spécifique aux félins tient à la tératospermie, c'est-à-dire la production de nombreux spermatozoïdes porteurs d'anomalies morphologiques. L'insémination artificielle donne de meilleurs résultats lorsque la semence est déposée par voie intra-utérine. Pendant longtemps, la laparoscopie a été la technique de référence, mais récemment, des techniques de cathétérisme du col utérin par voie vaginale ont été mises au point, aussi bien chez le chat que chez certains félidés sauvages. Les résultats de l'insémination artificielle chez les félidés restent moyens (souvent moins de 50 % de gestations obtenues)....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)La fièvre catarrhale ovine, aussi appelée « bluetongue », est une arbovirose transmise par un moucheron hématophage du genre Culicoïdes. Elle se manifeste cliniquement principalement chez les moutons et se traduit par une infection généralisée et grave. Depuis sa réapparition en Europe en 1998, cinq sérotypes (1, 2, 4, 9 et 16) sur les 24 existants ont été recensés dans de nombreux pays du pourtour méditerranéen. En France, seulement la région Corse a subi quatre épizooties impliquant les sérotypes 2, 4 et 16. En 2006, de façon inattendue, la bluetongue (sérotype 8) a émergé en Belgique, Allemagne, Pays bas, France et au Luxembourg. La symptomatologie associée à cette épizootie a de quoi surprendre, puisque les bovins présentent des signes cliniques de gravité variable, alors que classiquement, le virus de la bluetongue ne provoque que très rarement des manifestations cliniques dans cette espèce. Les caractéristiques de cette épizootie, les méthodes de diagnostic et les moyens prophylactiques seront présentés dans cet article....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)L'intérêt croissant porté par les cynophiles et les éleveurs de chiens aux techniques de reproduction assistée est directement lié aux bons résultats que l'on peut actuellement en attendre. Ceux-ci ont été améliorés de façon progressive et constante au cours des vingt dernières années, grâce à une meilleure connaissance de la physiologie sexuelle de l'espèce et à de meilleures possibilités d'exploration sémiologique de l'appareil génital mâle et femelle par les dosages hormonaux, l'échographie, et la fibroscopie. En associant rétrospective et situation actuelle, cet article se propose de préciser les indications, la réalisation, les résultats et les limites de chacune des trois techniques d'insémination pratiquées dans l'espèce canine: insémination de semence fraîche, réfrigérée ou congelée. Les perspectives d'avenir sont également évoquées....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)On constate un accroissement de la prévalence de la paramphistomose bovine en France. Cette récente réémergence peut être reliée à différents facteurs : le peu d'anthelminthiques spécifiques disponibles, la longévité et la forte prolificité des vers adultes, la chute de la prévalence de Fasciola hepatica permettant la plus grande disponibilité des limnées, hôtes intermédiaires, et enfin l'extensification de l'élevage. En dépit d'une symptomatologie peu spécifique, la pathogénicité de la paramphistomose ne doit pas être ignorée : risques de forme aiguë liée aux vers immatures -difficile à identifier- et de météorisation récurrente par l'effet mécanique des adultes. Cette pathogénicité est néanmoins bien moindre que celle de Fasciola hepatica. Aucun test sérologique n'est actuellement disponible : seul le diagnostic coproscopique avec comptage des oeufs (OPG) vient confirmer la suspicion clinique. Cependant, le niveau des OPG n'est pas formellement corrélé à la charge parasitaire....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)L'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) est aujourd'hui en médecine humaine la technique d'imagerie de référence pour l'appareil locomoteur. L'objectif de cet article est de présenter les apports de l'IRM dans le diagnostic des affections locomotrices du cheval à partir des patients examinés au CIRALE à l'aide d'une machine bas champ (0,2 T) avec une configuration en C. Les protocoles utilisés et les indications de cet examen sont décrits. Les apports de l'IRM au plan diagnostic sont ensuite présentés par type de formation anatomique. L'IRM permet notamment d'identifier, avec une grande fiabilité, des lésions osseuses qui ne sont pas visibles en radiographie. Elle présente, par rapport à l'échographie, la capacité d'imager l'ensemble des tissus mous du pied et permet une meilleure discrimination tissulaire au sein des lésions. En revanche, l'IRM requiert une anesthésie générale pour obtenir des images de grande qualité diagnostique. D'autre part, seules les régions distales des membres (jusqu'au carpe et tarse inclus), la tête et la région cervicale crâniale peuvent être examinées sur les machines actuelles. Pour pallier ces limites, le développement de machines IRM permettant l'imagerie sur cheval debout représente une voie de recherche intéressante....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)Les élevages piscicoles français et européens de truite arc-en-ciel sont confrontés à des infections virales qui tuent annuellement environ le cinquième de leur production (soit 10.000 tonnes pour la France, 23 millions d'Euros par an). Les principales viroses sont provoquées par deux rhabdovirus qui coexistent: le virus de la septicémie hémorragique virale, vSHV, et le virus de la nécrose hématopoïétique infectieuse, vNHI. Les rhabdovirus, dont le prototype le plus connu est le virus de la rage, ont un génome constitué d'une molécule d'ARN de polarité négative d'environ 12 kilobases (kb). Ces maladies virales sont les plus fréquentes mais l'intensification des élevages de salmonidés et le développement de l'élevage d'autres espèces entraînent l'apparition de pathologies nouvelles et, aussi, une augmentation de l'incidence des pathologies anciennes. L'un des exemples le plus notable de ces dernières années est certainement la maladie du sommeil des salmonidés, connue depuis les années 1980, présente dans la plupart des pays européens et sur le continent Nord américain. Jusqu'alors peu fréquente dans les élevages piscicoles français, elle affecte maintenant 30-40 % de ces élevages. Le virus responsable ou virus de la maladie du sommeil (VMS) appartient à la famille des alphavirus; son génome est une molécule d'ARN de polarité positive de 12 kb. Depuis quelques années, nous focalisons notre activité en partie sur le développement de stratégies vaccinales en manipulant le génome de ces virus, permettant à terme l'utilisation de vaccins vivants, La manipulation génétique des virus à ARN passe obligatoirement par l'aptitude à récupérer le virus à partir d'une copie ADN du génome ARN. C'est ce que l'on appelle « la génétique inverse». La première démonstration de génétique inverse pour un virus à ARN de polarité positive, le poliovirus, date des années 1980, et il a fallu attendre une quinzaine d'années pour qu'il en soit de même pour un virus à ARN de polarité négative, le virus de la rage. Le passage par un intermédiaire ADN artificiel, copie conforme du génome viral à ARN, offre la possibilité de manipuler aisément le génome et, par exemple, d'enlever des gènes pour étudier leur rôle ou bien d'en rajouter pour exprimer des gènes hétérologues. Des systèmes de génétique inverse pour le vNHI et le VMS ont été élaborés au laboratoire et ont permis de générer de nombreux virus recombinants dont certains sont en phase d'expérimentation à grande échelle comme outil vaccinal....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)Entre février et août 2006, 490 oiseaux sauvages regroupés en 302 lots ont été collectés dans le département de l'Ain et analysés au Laboratoire Départemental d'Analyses. L'analyse virologique par PCR des écouvillons trachéaux et cloacaux a révélé la présence du gène M commun aux virus influenza aviaires de type A dans 41 lots dont 39 provenaient de la Dombes. Le Laboratoire National de Référence (AFSSA Ploufragan) a confirmé la présence du virus H5N1 hautement pathogène (HP). Des oiseaux malades présentaient cliniquement des signes nerveux. À l'autopsie, les lésions congestivo-hémorragiques prédominaient (cavité thoraco-abdominale, coeur et reins), souvent associées, chez les cygnes tuberculés, à des lésions d'emphysème pulmonaire, de pancréatite et d'encéphalite. Certains oiseaux porteurs de lésions visibles à l'examen nécropsique ou histologique avaient une PCR négative. Le virus, probablement introduit par des fuligules milouins, a affecté surtout des cygnes mais aussi, d'autres oiseaux aquatiques ou prédateurs. La maladie est survenue entre février et avril et est restée circonscrite à quelques communes; l'excrétion de virus H5N1 HP a été mise en évidence chez un faible nombre d'oiseaux sauvages et a disparu avec la remontée de la température ambiante....