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Showing 10 out of a total of 43 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.019 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)La prise alimentaire, comportement vital pour la survie, est soumise à une intense régulation de la part du cerveau, afin de maintenir l'homéostasie énergétique. Les réseaux neuronaux, localisés dans les noyaux hypothalamiques et dans le complexe vagal dorsal du bulbe rachidien, jouent un rôle crucial dans l'intégration des signaux de satiété et d'adiposité. Contrairement à la conception classique du modèle hiérarchisé où l'hypothalamus joue le rôle majeur, les résultats actuels sont en faveur d'un modèle distributif. Il est intéressant de noter que la réorganisation des réseaux neuronaux et la neurogenèse sont impliquées dans la régulation de la prise alimentaire et du poids corporel, ce qui suggère que l'étude de la neuroplasticité pourrait ouvrir des pistes originales pour la compréhension des désordres de la balance énergétique tels que l'obésité....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)La chatte est une femelle à polyoestrus saisonnier et à ovulation provoquée. Compte tenu de la faible taille des follicules, le suivi clinique de la croissance folliculaire terminale est difficile dans cette espèce. Les ovaires ont été observés au cours de 9 cycles anovulatoires et 12 cycles ovulatoires grâce à un échographe de très haute résolution. Les follicules apparaissent sous forme de zones circulaires anéchogènes bien délimitées. Les chaleurs durent en moyenne 7,4 jours. Le premier jour d'apparition des manifestations comportementales de l'œstrus, 4,8 ± 0,2 follicules (entre 2 et 7 par chatte) sont présents avec un diamètre moyen de 2,3 ± 0,01 mm. La croissance des follicules se poursuit ensuite à raison de 0,2 ± 0,04 mm par jour. Au moins un follicule de la cohorte atteint un diamètre supérieur à 3 mm. La croissance folliculaire maximale est atteinte 3,8 ± 0,3 jours en moyenne après le début des chaleurs; le diamètre du plus gros follicule est de 3,5 ± 0,04 mm. En l'absence d'ovulation, le diamètre folliculaire diminue d'en moyenne 0,1 ± 0,01 mm par jour jusqu'à la fin des chaleurs. Le premier jour d'arrêt des manifestations comportementales, le diamètre du plus gros follicule de chaque cohorte est de 2,7 ± 0,05 mm. Lorsqu'elle est induite par stimulation vaginale, l'ovulation débute 23 à 28 heures après la première stimulation et s'étale sur environ 10 heures. Elle se traduit par la disparition des images anéchogènes. Cette étude montre que le stade de croissance folliculaire ne peut être relié ni aux caractéristiques du frottis vaginal ni à la durée écoulée depuis le début des manifestations comportementales. L'échographie semble être la technique la plus fiable pour déterminer le stade de croissance folliculaire et donc décider du moment optimal d'induction de l'ovulation en vue de l'insémination....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Les maladies à prions ou encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) sont des affections neurodégénératives fatales, contre lesquelles il n'existe à ce jour aucun traitement ou prophylaxie connu. Des résultats encourageants obtenus dans la maladie d'Alzheimer, laissent toutefois espérer que des approches immunoprophylactiques ou immunothérapeutiques puissent un jour être mises en oeuvre chez des sujets atteints d'ESST ou chez des sujets à risque. Ce mémoire vise à faire le point dans ce domaine. Dans une première partie, nous décrivons les voies connues de la lymphoinvasion dans les formes acquises de maladie, voies à travers lesquelles les prions progressent au sein même du système lymphoïde, depuis la périphérie jusqu'au sytème nerveux central. Dans une deuxième partie, nous mettons l'accent sur les agents de l'immunité innée mobilisés dans le système nerveux central et sur leur rôle ambivalent dans la pathogénie des ESST. Enfin, la dernière partie est consacrée aux approches vaccinales destinées à stimuler l'immunité adaptative et à construire, en collaboration avec le système immunitaire inné, une barrière défensive contre l'agent pathogène....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Le syndrome du choc toxinique staphylococcique (SCTS) est une dermatose toxinique rare, de description récente chez le Chien. Dans ce syndrome, connu également chez l'Homme, une toxine, la toxic shock syndrome toxin-1 (TSST-1) pour le SCTS agit comme des superantigènes et déclenchent la sécrétion d'un grand nombre de cytokines lymphocytaires (IL1, IL6, TNFα) Un Golden Retriever mâle de 5 ans est présenté pour l'apparition soudaine de lésions cutanées douloureuses. L'examen clinique montre un syndrome fébrile sévère (40,5 °C) et une déshydratation. L'examen dermatologique révèle des macules érythémateuses et érosives de l'abdomen et des espaces interdigités. Le lendemain, une nécrolyse épidermique apparaît sous forme de décollements spontanés (signe de Nikolski +) de la face, du ventre et des membres. Ces vastes décollements découvrent un derme rouge et suintant. Les examens sanguins hématologiques et biochimiques montrent une anémie normochrome normocytaire régénérative, une hyponatrémie et une hypochlorémie. L'électrophorèse des protéines révèle une hypoalbuminémie. Le dosage des anticorps antinucléaires est conforme aux valeurs usuelles. La culture bactériologique montre la présence de staphylocoques coagulase +, Staphylococcus intermedius. Des biopsies cutanées montrent une exocytose importante de neutrophiles au sein de l'épiderme et des kératinocytes apoptotiques. Une satellitose neutrophilique est observée. Une sévère nécrose épidermique et de la moitié supérieure de tous les ostia folliculaires est notée. La recherche par PCR sur sang et biopsie cutanée de l'herpesvirus canin et du virus de la maladie de Carré est négative. Des radiographies thoraciques et une échographie abdominale ne montrent aucune modification susceptible d'évoquer une tumeur interne. Enfin, la démarche d'imputabilité médicamenteuse reste vaine. Le traitement initial fait appel à une antibiothérapie (marbofloxacine 2 mg/kg SID), un anti-inflammatoire et analgésique (kétoprofène 1 mg/kg SID) ainsi qu'à un analgésique opiacé (fentanyl 0,1 mg/kg SC toutes les 6 heures), une réhydratation intraveineuse et des bains antiseptiques quotidiens à la chlorhexidine. L'amaigrissement (perte de 10 kg en 10 jours), l'anorexie, l'anémie et l'hypoalbuminémie sont à l'origine d'une nutrition entérale pendant 1 semaine. L'hématocrite, l'hémoglobinémie et l'albuminémie remontent progressivement. Les lésions cutanées s'améliorent progressivement. Au bout de 3 semaines, le chien est rendu à ses propriétaires. Le chien est revu 3 mois plus tard, guéri et en bon état général. Le chien n'a pas rechuté en 2 ans....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)La technique de phacoémulsification dans la chirurgie de la cataracte chez le chien a permis de régler un grand nombre de problèmes et de rendre routinier un acte considéré comme problématique. L'étude approfondie de la réfraction chez le chien, l'avènement de matériaux biotechnologiques de pointe et la collaboration des laboratoires spécialisés, ont ouvert la voie de la correction de l'aphakie post-opératoire. La mise à disposition des chirurgiens ophtalmologiques vétérinaires d'implants intra-oculaires fiables et parfaitement tolérés par les milieux oculaires, justifie le développement de la technique d'implantation. Ces implants rigides ou souples, pliables et/ou injectables font l'objet à l'heure actuelle de codifications opératoires précises. Mais la plus grande qualité des implants de dernière génération est de pouvoir être introduit par une ouverture réduite et de conserver ainsi tout le bénéfice de la petite incision cornéenne utilisée dans la technique de phacoémulsification endocapsulaire....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)La peste porcine classique (PPC) est une maladie virale des Suidés domestiques et sauvages. Le sanglier (Sus scrofa) est considéré comme un réservoir de PPC car la maladie peut persister plusieurs années dans certaines populations sauvages. Or la présence de cette infection représente une menace pour la filière porcine de l'union européenne dont la plupart des États membres sont indemnes. Nous présentons ici les évolutions possibles d'un foyer sauvage de PPC en déclinant les facteurs probables de la transmission et de la persistance du virus. Nous abordons ensuite les différents moyens de gestion qui ont été mis en place jusqu'à aujourd'hui pour empêcher l'extension des zones infectées, et permettre l'éradication des foyers au sein des zones infectées. L'accent est mis sur la complexité de la gestion sanitaire d'un foyer en population naturelle. Un développement plus particulier est consacré à la gestion vaccinale qui est mise en oeuvre en France depuis 2004....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Deux réseaux de surveillance de la faune sauvage centralisés à l'AFSSA-LERRPAS sont présentés. Le réseau SAGIR est un réseau généraliste de surveillance et d'alerte des maladies de la faunesauvage en France. Les données recueillies permettent aussi de connaître le statut potentiel de réservoir ou de vecteur des animaux sauvages vis-à-vis de certains agents pathogènes transmissibles à l'homme ou aux animaux domestiques. L'utilisation de ce réseau comme moyen de surveillance de l'influenza aviaire chez les oiseaux sauvages est détaillée. Le réseau de surveillance de la rage des chauves-souris est consacré à une seule maladie. Le fonctionnement doit prendre en compte le statut protégé des espèces suivies....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Le principe de l'examen ophtalmologique d'un animal de laboratoire est identique à celui des espèces animales classiquement rencontrées dans la pratique clinique vétérinaire. Dans l'évaluation préclinique de la toxicité potentielle d'un futur médicament, les examens ophtalmologiques, dans les études de toxicologie générale, sont principalement réalisés sur des rongeurs (essentiellement le rat, mais aussi la souris) ainsi que sur le beagle de laboratoire, le macaque (cynomolgus ou rhesus) ou plus rarement le marmouset ou le mini-porc. Il est impératif de bien connaître les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles, ainsi que les anomalies spontanées de l'oeil de chaque espèce utilisée, afin de pouvoir évaluer la toxicité oculaire potentielle d'un produit à étudier. L'examen de la morphologie des différents segments oculaires, ainsi que l'examen microscopique de l'oeil, sont systématiquement réalisés dans les études réglementaires de toxicologie générale selon une méthode et une fréquence bien définies. À ces examens de routine, peuvent s'ajouter des examens complémentaires du fait de l'effet pharmacologique du produit, d'un effet oculaire observé chez l'animal ou décrit chez le patient. Deux exemples d'études mécanistiques illustrent la variété des techniques et des modèles disponibles: la mise en évidence du potentiel cataractogène d'un produit au cours d'une étude de co-cataractogenèse chez le rat; la mise en évidence d'un effet sur le fonctionnement de la rétine grâce à l'utilisation de l'électrorétinographie....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)
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Résultats de la vaccination contre la leishmaniose canine (Leishmania infantum) en zone d'enzootie (Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)La protection contre la leishmaniose canine est évaluée chez des chiens vivant en zone d'enzootie dans le sud de la France, vaccinés par un candidat LiESP adjuvé par MDP. Une étude de terrain randomisée en double aveugle est conduite dans une large population de chiens (n = 414), durant une période de deux années. À l'issue de l'étude, le taux d'infection est de 0 % chez les chiens vaccinés et de 5,14 % chez les chiens du groupe placebo. Le candidat vaccinal a induit une immunité efficace, durable contre la leishmaniose canine....