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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2005)L'existence potentielle de bovins en phase de latence cliniquement silencieuse d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et d'individus en période d'incubation de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob représente constamment un grand risque pour la santé publique. Par conséquent, le développement de tests de dépistage des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) humaines et animales constitue toujours une priorité. Dans la première partie de cet article, sont décrites les principales méthodes d'orientation permettant d'aider au diagnostic d'une ESST le plus souvent clinique, comme l'imagerie médicale cérébrale, l'analyse de l'électroencéphalogramme (EEG) et l'examen du liquide céphalo-rachidien. Dans la deuxième partie, sont présentés les tests de confirmation post mortem du diagnostic des ESST, comme l'inoculation à l'animal de laboratoire, l'examen histologique et la recherche de la PrPres par des méthodes biochimiques. La troisième partie est consacrée aux tests dits « rapides » (Prionics, Bio-rad, Enfer), validés en 1999 par la Commission Européenne (CE), pour le diagnostic post mortem de l'ESB à l'abattoir chez les bovins. Utilisés à grande échelle en Europe, ils ont permis de préciser l'étendue réelle de l'épizootie et d'éliminer efficacement de la chaîne alimentaire les animaux présentant un risque pour l'homme. Depuis 2002, ils sont également utilisés pour le diagnostic post mortem des petits ruminants. De nouveaux tests ont été récemment évalués par la CE, mais il est trop tôt pour évaluer la place qu'ils tiendront sur le terrain....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2005)Les encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) animales comprennent principalement, dans les conditions naturelles, la tremblante des petits ruminants, la maladie du dépérissement chronique des cervidés (MDCC) et l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). On observe actuellement les résultats de l'efficacité des mesures de précaution concernant l'ESB avec une diminution du nombre des cas chaque année, en particulier en France. Par ailleurs, de nombreuses études démontrent l'intérêt de l'examen clinique des bovins pour la détection de l'ESB. Chez les autres ruminants, la maladie du dépérissement chronique des cervidés (MDCC) demeure une préoccupation en Amérique du Nord, alors que de nouvelles inquiétudes apparaissent dans le cas de la tremblante des petits ruminants: découverte d'une souche de type ESB dans un cas de tremblante caprine en France, remise en question de la sélection génétique dans la lutte contre la tremblante ovine (apparition de « cas atypiques » chez des animaux « résistants », en particulier avec la souche tremblante Nor 98). Ces données démontrent l'intérêt d'une surveillance active de la tremblante des petits ruminants en Europe....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2003)Un consensus semble maintenant établi selon lequel l'agent causal du Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) est un coronavirus nouvellement apparu. Pour tenter de répondre aux questions que pose l'émergence de ce pathogène inconnu jusqu'alors, l'auteur présente la classification et les caractéristiques des coronavirus : génome ARN simple brin de près de 30 000 bases (le plus grand génome ARN connu), originalité du mode d'expension de l'expression de l'information génétique, organisation relativement simple des virions avec seulement 4 protéines structurales. Les coronavirus ont un spectre d'hôte relativement étroit et un tropisme tissulaire restreint. Ils présentent une affinité particulière pour les cellules épithéliales de la sphère respiratoire ou digestive. L'auteur présente des données sur les mécanismes qui sous-tendent cette spécificité de tissu en prenant comme exemple les coronavirus du Groupe 1, auquel appartient l'agent de la gastro-entérite transmissible (TGEV). Ces virus utilisent comme récepteur l'aminopeptidase N pour pénétrer dans les cellules cibles. Cette molécule, exprimée à la surface des cellules épithéliales, est reconnue par les protéines de spicule du virus. La reconnaissance du récepteur est aussi chez ces virus un déterminant majeur de leur spécificité d'espèce. Ainsi, aucun des coronavirus animaux du groupe 1 n'est capable d'infecter des cellules humaines, dont ils ne reconnaissent pas l'aminopeptidase N. L'auteur décrit ensuite la manière dont le coronavirus de la gastro-entérite transmissible (TGEV) a muté pour donner le coronavirus respiratoire porcin (PCRV), responsable d'une nouvelle virose respiratoire qui a diffusé de façon explosive dans l'espèce porcine. Une délétion d'environ 250 acides aminés dans la région N-terminale de la protéine de spicule a pu être associée à la perte de virulence observée et au changement de tropisme tissulaire. Lors d'une infection par un coronavirus, s'observe une synthèse d'interféron alpha forte et précoce. Le mécanisme d'induction mis en évidence diffère de celui classiquement décrit chez les virus à ARN, puisqu'il est essentiellement indépendant de la réplication virale et met en jeu la protéine glycosylée M associée aux virions. Le génome des coronavirus présente un taux de mutation relativement élevé, comme attendu pour un virus à ARN. Pour autant, dans le cas du virus du SRAS, la dérive génétique ne diffère guère de celle du TGEV. Les coronavirus sont également des spécialistes de la recombinaison intergénomique, faculté qui leur permettrait de reconstituer des génomes viables à partir de génomes altérés. Cependant, il ne semble pas que le virus du SRAS soit issu d'une recombinaison récente entre un virus humain et un virus animal parmi les coronavirus actuellement recensés. Comment le virus du SRAS se positionne-t-il au sein des trois groupes présentement définis chez les coronavirus ? La comparaison de la séquence complète du génome du SRAS, maintenant disponible, avec celle du génome des autres coronavirus révèle que ce virus se situe dans une position intermédiaire entre le groupe des virus des oiseaux (par exemple le virus de la bronchite infectieuse ou IBV) et le groupe 2 des coronavirus de mammifères (ex.: coronavirus bovin)....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2003)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2003)Les interférons constituent une famille de molécules naturelles dont la fabrication par les cellules est déclenchée par une agression virale. L'auteur traite ici de l'interféron α; après un rappel de ses propriétés biologiques (antiviral, mais aussi immunomodulateur, antitumoral et responsable de certains effets secondaires comme la fièvre), il décrit les mécanismes d'induction et les cellules productrices. Un modèle d'infection expérimentale du porcelet par le coronavirus de la gastro-entérite transmissible (GET) ou « transmissible gastroenteritis virus (TGEV) lui a permis de décrire la genèse de cette production chez le porcelet, la nature exacte des cellules productrices qui ne sont ni des lymphocytes T ni des lymphocytes B, mais qui expriment le complexe majeur d'histocompatibilité de classe II. Des cellules ayant les mêmes propriétés existent dans l'appareil respiratoire de l'homme et dans sa muqueuse nasale. Compte tenu du fait que les coronavirus sont connus pour induire une très forte sécrétion d'interféron, l'auteur en tire quelques conclusions sur l'intérêt de l'exploration du niveau sanguin d'interféron comme aide au diagnostic du SRAS, sur la possibilité de sa participation à l'intensité des signes cliniques, sur son emploi pour une éventuelle vaccination et sur son rôle possible dans les différences individuelles de sensibilité au virus....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2004)Si la première école vétérinaire au monde a été créée en France pour lutter contre les maladies bovines, l'enseignement de la médecine bovine est surtout devenu important à la fin des années 40. La diminution des interventions en pratique rurale et l'accroissement de la demande en médecine des carnivores a provoqué progressivement des changements dans les programmes et les moyens attribués pour l'enseignement de médecine bovine, avec de grandes disparités selon les écoles vétérinaires. Il importe actuellement de maintenir les vétérinaires dans le milieu rural pour assurer le maillage qui a démontré son efficacité pour protéger à la fois la santé animale et celle du consommateur....
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