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Showing 5 out of a total of 5 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.006 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Les causes indéterminées d'avortement en Basse Normandie représentaient environ 25 % des cas confiés aux laboratoires spécialisés. Le but de ce travail a consisté à améliorer les outils de dépistage sur avortons en utilisant des méthodes de biologie moléculaire sensibles et spécifiques, et à évaluer l'importance de certains pathogènes encore peu recherchés dans les avortements équins. Le protocole retenu comprenait des extractions d'ADN et ARN sur plusieurs organes cibles de l'avorton et le placenta ; des tissus foetaux étaient conservés en vue d'analyse anatomopathologique de confirmation. Nous présentons ici les résultats préliminaires obtenus en PCR sur quelques causes d'avortement, ainsi que les premiers résultats français portant sur l'identification des leptospires, du virus de l'artérite virale et de Neospora caninum chez plus de 400 avortons. L'amélioration des méthodes de détection permet de montrer que les herpès virus demeurent les principaux pathogènes mis en cause et représentent 5 % des causes précédemment non déterminées, les leptospires, le parasite Neospora caninum et le virus de l'artérite virale, représentant quant à eux 2,25 % de ces causes. Certaines analyses sont en cours pour d'autres pathogènes et l'ensemble de ce travail devrait permettre de descendre à moins de 15 % le pourcentage des causes indéterminées d'avortement chez la jument....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Le phénomène de chimiorésistance touche aujourd'hui plusieurs classes de parasites. Si l'importance économique est avérée en élevage de ruminants dans l'Hémisphère Sud et quelques pays de l'Hémisphère Nord, les Equidés semblaient relativement épargnés jusque dans les années 1980. Depuis cette période, la chimiorésistance des cyathostomes aux benzimidazoles s'est étendue, jusqu'à prendre une importance médicale dans la majorité des pays industrialisés. Les mesures de lutte contre les petits strongles doit aujourd'hui prendre en compte les facteurs de sélection de la résistance, pour en limiter l'extension vis-à-vis des benzimidazoles et du pyrantel et l'apparition vis-à-vis des lactones macrocycliques. Des publications récentes font état de l'apparition probable de cette résistance des cyathostomes à l'ivermectine et à la moxidectine. Les avermectines/milbémycines représentaient jusqu'alors la seule classe thérapeutique préservée, chez les Equidés, par ce phénomène. Il devient donc primordial d'éviter une extension telle qu'elle a été vue avec les benzimidazoles. Les vermifugations doivent être raisonnées et prendre en compte l'épidémiologie et les niveaux d'infestation. Les mesures sanitaires doivent obligatoirement accompagner les mesures médicales. À côté des petits strongles, d'autres parasites des Equidés pourraient laisser apparaître des populations chimiorésistantes, en particulier les ascarides, Parascaris equorum. Trois publications récentes font état d'une suspicion de résistance aux lactones macrocycliques. Après un rappel du phénomène de chimiorésistance, l'auteur dresse un bilan épidémiologique de la situation pour les helminthes endoparasites des Equidés. Il présente ensuite les mesures visant à prévenir, sinon ralentir, ce phénomène....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Les dermatophytoses, ou teignes, demeurent des dermatoses particulièrement fréquentes chez les Equidés. L'extrême contagiosité de ces mycoses rend compte de la fréquence des formes cliniques chaque fois que des chevaux sont regroupés (dans les élevages, les centres équestres ou les pensions...). Les dermatophytes pathogènes pour les Équidés ont récemment fait l'objet d'analyses moléculaires qui ont remis en cause la validité de certaines espèces ou de variétés précédemment décrites à partir de caractères phénotypiques. Trichophyton equinum est le dermatophyte responsable de la majorité des cas de dermatophytose équine. Cette espèce présente une étroite spécificité d'hôte et la contamination d'autres espèces animales ou des êtres humains n'est qu'exceptionnellement rapportée. Le développement de Trichophyton equinum dans la couche cornée de la peau et dans les poils est à l'origine d'une teigne sèche dans laquelle l'inflammation est modérée, le prurit le plus souvent absent, avec dépilation, érythème et squamosis. La diversité des formes cliniques est cependant élevée et le risque de confusion avec d'autres dermatoses n'est pas négligeable. Le diagnostic des dermatophytoses équines est fondé sur le recueil de l'anamnèse, l'observation précise des signes cutanés et le recours indispensable aux examens complémentaires (examen direct et culture mycologique). Le traitement doit associer l'application d'antifongiques par voie locale et générale. Par ailleurs, il ne faut pas négliger la décontamination du milieu extérieur, compte tenu de la survie prolongée des spores de dermatophytes. Bien que la vaccination constitue un mode de prévention très prometteur, aucun vaccin anti-dermatophytoses équines n'est actuellement disponible en France....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)La prévalence et l'importance des pneumonies parasitaires et fongiques chez le cheval ne sont pas bien connues. Parascaris equorum est un parasite fréquent affectant les poulains et les jeunes chevaux. Les chevaux sont des hôtes occasionnels de Dictyocaulus arnfieldi qui se contaminent lors de pâturage commun avec des ânes. Les signes respiratoires de pneumonies parasitaires sont de sévérité variable et le diagnostic par analyse coprologique est souvent infructueux. L'administration d'un anthelminthique constitue un traitement efficace. En France, les Aspergillus sont les champignons les plus fréquemment impliqués dans les pneumonies fongiques du cheval adulte et les Pneumocystis, dans celles du poulain. Le plus souvent, ces pathogènes prolifèrent chez des patients dont l'immunité est compromise. Les signes cliniques sont variables, rendant la suspicion clinique difficile. Le pronostic est réservé malgré l'administration de molécules antifongiques....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)La myopathie de stockage par surcharge en polysaccharides est décrite, chez le cheval, depuis plus de 20 ans aux USA. A l'histologie, elle se caractérise par la présence d'agrégats PAS positifs, résistants à l'amylase, dans les cellules musculaires. Cette affection peut prendre différents aspects cliniques, de même que pour les autres cas de myosites. Ces signes vont du portage asymptomatique jusqu'au décubitus persistant. Le diagnostic définitif n'est obtenu que par une biopsie et une histologie musculaires avec une coloration PAS. Un premier cas a été décrit en 2002 en France chez une jument de race lourde. Cette étude rétrospective sur 15 cas français démontre l'existence de la maladie au sein de plusieurs races françaises telles que Selle Français, Cobs Normand et Mérens. Une transmission génétique est fortement suspectée. Il existe une possibilité de traitement nutritionnel. Cependant les chevaux plus près du sang, dont l'activité escomptée est intense, présente une tolérance modérée à ce type de lésion....
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