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Showing 10 out of a total of 38 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.023 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)La production porcine française a connu un fort développement dans les années 1970, lui permettant rapidement de couvrir les besoins nationaux. Le marché du porc est aujourd'hui européen, et la compétitivité de la production française est en question face au récent renouveau de la production allemande. Cependant, la technicité de la production française est un atout qui sera à nouveau mis en valeur lorsque les conditions d'une modernisation des élevages seront enfin réunies....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)En 2008, une enquête d'opinion fait apparaître une forte progression des opinions favorables à la chasse et la répartition des opinions favorables et défavorables est maintenant quasi égale. Des variations sont observées selon les tranches d'âge des personnes interrogées et selon les caractéristiques des agglomérations où elles habitent. Les chasseurs sont des acteurs importants de la gestion de la biodiversité et des écosystèmes, ils participent notamment à la plantation des haies et des bosquets, à leur entretien et à celui des zones humides. Les agriculteurs et les sylviculteurs collaborent avec les chasseurs et intègrent, sur leur exploitation, la préservation de la faune sauvage et de ses habitats. Les organismes cynégétiques ont mis en place un système de suivi et d'évaluation continue des 90 espèces de la faune sauvage chassées. Le réseau SAGIR (réseau national de suivi sanitaire de la faune sauvage en France) est un réseau de surveillance épidémiologique créé en 1986 par l'Office national de la chasse (ONCFS) et les Fédérations de Chasseurs (FNC et FDC) ; il est géré par les structures de la chasse en liaison avec les laboratoires vétérinaires....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)Dans les ovaires des mammifères, la très grande majorité des follicules ne contient qu'un seul ovocyte. Mais, dans la plupart des espèces, certains follicules contiennent plusieurs ovocytes: on parle alors de follicules polyovocytaires ou multiovocytaires. Leur fréquence varie entre <0.1 % et 14% des follicules totaux et ils peuvent contenir de 2 à 17 ovocytes (et même plus de 100 chez certains marsupiaux). Trois hypothèses pourraient expliquer leur formation: la division d'un ovocyte ayant initialement plusieurs noyaux, la fusion de plusieurs follicules différents ou la non-séparation de plusieurs ovocytes au moment de la formation des follicules primordiaux. Cette dernière hypothèse semble la plus probable. La destinée de ces follicules a été encore peu explorée et ils ont été longtemps considérés comme pathologiques. Des travaux menés notamment chez le porc et le chien montrent que ces follicules polyovocytaires peuvent grandir, atteindre le stade préovulatoire et ovuler. Cependant, tous les ovocytes d'un même follicule ne sont pas équivalents. L'observation des ovocytes après ponction du follicule suggère qu'un seul ovocyte semble de bonne qualité morphologique, tandis que les autres sont à des stades de dégénérescence plus ou moins avancés. La régulation du nombre des follicules polyovocytaires est peu connue et il existe des données contradictoires sur les effets de l'âge, des gonadotrophines et des stéroïdes. Leur fréquence peut être augmentée par des traitements à effets œstrogéniques ou par l'action de perturbateurs endocriniens. Chez la souris, le contrôle est également génétique. Les mécanismes conduisant à la formation des follicules polyovocytaires restent à explorer et l'étude du fonctionnement de ces follicules pourrait contribuer à une meilleure connaissance du dialogue ovocyte-follicule....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)Les maladies à prions appartiennent à la famille des maladies neurodégénératives. Celles-ci se caractérisent par la présence, dans le système nerveux central, de protéines constitutives de l'hôte qui en changeant de conformation et en formant, dans un premier temps, des agrégats multimériques solubles, puis secondairement des dépôts fibrillaires de type amyloïde, deviennent neurotoxiques. Il n'existe à ce jour aucun traitement de fond capable de modifier le cours dramatique et inexorable de ces pathologies. Des données cliniques et expérimentales se sont cependant récemment accumulées montrant que des effecteurs de l'immunité innée et adaptative pouvaient freiner leur développement. L'immunothérapie est devenue l'une des voies les plus prometteuses de traitement, même si les premiers résultats ne sont pas encore à la hauteur des espérances. Nous commencerons par une évaluation critique des stratégies actuellement développées, essentiellement fondées sur la mise en jeu d'anticorps dirigés contre les protéines pathogènes. Nous discuterons ensuite de l'opportunité de mettre en œuvre des approches alternatives reposant sur l'immunité cellulaire, et présenterons nos derniers résultats concernant le transfert adoptif de lymphocytes T. Nous conclurons enfin sur une liste de questions ouvertes dont il ne sera sans doute pas possible de faire l'économie pour parvenir à des solutions thérapeutiques sûres et efficaces....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)Le réseau d'épidémiosurveillance en pathologie équine (RESPE) a mis en place, à la fin de 2008, un sous-réseau consacré à la surveillance des causes d'avortement et de perte néonatale ayant une importance sanitaire, économique et/ou zoonosique. C'est à dire les herpès viroses [HVE1, HVE4], l'artérite virale [VAE] et la leptospirose, zoonose considérée comme maladie émergente chez le Cheval. Durant ces deux premières années, les objectifs ont été globalement atteints. La surveillance des trois catégories étiologiques d'avortement a permis la diffusion d'alertes lors de cas positifs. L'avortement herpétique (HVE1) reste la première cause virale d'avortement infectieux de la Jument (5% de l'ensemble des avortements). Ces cas d'avortements herpétiques sont restés sporadiques ; bien qu'étant observés dans des effectifs parfois importants, la vaccination limite la diffusion de l'infection. Le virus HVE 4 est abortif, mais l'avortement dû à celui-ci est rare. Les leptospires sont suspectés dans 7 % et probablement impliqués dans 2% des cas. Aucun avortement dû au virus de l'artérite n'a été constaté au cours de ces deux années. Cependant, afin de mieux répondre aux objectifs fixés, il est nécessaire d'augmenter le nombre de déclarations. Il est indispensable de mettre en place un suivi systématique des foyers positifs et/ou suspects afin d'augmenter les informations épidémiologiques. Seule l'accumulation de ces données permettra de comprendre la circulation des agents pathogènes dans les élevages et autorisera la mise en place de mesures préventives, ainsi que l'évaluation de la vaccination....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)Le kanyou (Laonastes aenigmamus), petit rongeur de la taille d'un rat découvert par hasard sur un marché laotien, est une nouveauté scientifique. Ce petit mammifère vit dans un habitat rocheux très particulier, et il semble que son aire de distribution soit peu étendue. Ses adaptations à un biotope et à un mode de vie très particuliers expliquent probablement sa survie ainsi que sa découverte tardive....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)La France dispose du plus important cheptel bovin en Europe, avec une proportion de vaches laitières légèrement inférieure à celle de vaches allaitantes. Depuis les années 1970, elle a construit des flux d'exportations d'animaux maigres, les broutards, vers l'Italie et l'Espagne. mais la filière bovine française est actuellement confrontée à une contraction de la demande européenne de bovins maigres et doit s'adapter à la suppression des quotas laitiers le 1er avril 2015. L'ensemble des acteurs de la filière doit donc faire face à de nouveaux enjeux: le devenir des veaux allaitants français, la localisation de la production et l'approvisionnement des outils industriels français....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)Chez les porcins et les ruminants, l'absence de transfert prénatal d'immunoglobulines (Ig) est compensée par un colostrum enrichi en IgG qui traversent la paroi intestinale du nouveau-né à la faveur d'une perméabilité non sélective et temporaire. La protection du nouveau-né contre les invasions d'agents pathogènes est donc assurée dans un premier temps par les immunoglobulines colostrales, et ensuite par celles du lait, principalement des IgG1 chez les ruminants et des IgA chez le porc. Chez le porc, les plasmocytes à IgA sont générés dans des sites inducteurs au niveau de l'intestin (plaques de Peyer) et des voies aériennes supérieures (muqueuse nasale, amygdales pharyngiennes). Ils migrent ensuite vers la glande mammaire où ils sont recrutés par des adressines vasculaires et des chimiokines. Ce processus permet une excrétion bien plus importante d'IgA que la seule filtration des IgA sériques. Chez les ruminants, l'absence de ces adressines dans la glande mammaire explique la rareté des plasmocytes à IgA dans cet organe. Chez cette espèce, ce sont plutôt les IgG1 filtrées depuis le sang maternel vers le lait qui assurent l'immunité colostrale et lactée du nouveau-né. L'amélioration de l'immunité colostrale chez ces deux espèces (IgG chez le porc et IgG1 chez les ruminants), et de l'immunité lactée chez les ruminants (lgG1) dépend donc de la stimulation de l'immunité systémique maternelle, tandis que l'amélioration de l'immunité lactée chez le porc (IgA) dépend de la stimulation des sites inducteurs muqueux....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)En raison de la classification réglementaire des médicaments utilisés, la prise en charge de la douleur chez l'animal pose des problèmes au vétérinaire, différents selon l'espèce animale à traiter. Les médicaments disponibles pour les espèces productrices de denrées ne doivent pas générer de résidus toxiques pour la santé du consommateur (LMR), et par conséquent la consommation des denrées ne peut intervenir qu'après l'écoulement d'un temps d'attente défini dans l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du médicament, ou d'un temps d'attente forfaitaire pour un usage hors AMM. Les médicaments disponibles sont de ce fait peu nombreux car ces évaluations et autorisations successives freinent les entreprises du médicament vétérinaire. Lorsqu'une AMM vétérinaire fait défaut, le prescripteur peut avoir recours à un médicament ayant obtenu une AMM pour l'usage humain, un médicament autorisé dans un autre état membre, ou un médicament sous forme de préparation magistrale. Mais ces alternatives ne compensent qu'en partie le manque de médicaments adéquats. Des allégements de procédure en matière d'AMM ou de LMR sont prévus pour faciliter la mise sur le marché de nouveaux produits. Les règles de prescription et de délivrance de ces médicaments, pour la plupart soumis à une réglementation stricte en raison de leur classe pharmacologique, doivent être maîtrisées par les prescripteurs lors de la rédaction de leurs ordonnances. Le renouvellement des délivrances est limité dans le temps et dépend du traitement. Les autorités compétentes ont mis en place des restrictions pour éviter les détournements et les mésusages, mais ces règles compliquent l'accès, l'utilisation et la détention de ces médicaments....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2011)Le laser infrarouge est le laser le plus utilisé en ophtalmologie vétérinaire. Il agit par une action thermique (photocoagulation) et l'énergie du laser diode peut être délivrée par différents appareils: sondes trans-sclérales, sondes endoculaires, ou laser monté sur microscope opératoire ou sur un ophtalmoscope indirect. Le tissu cible peut être le corps ciliaire (chirurgie du glaucome), la rétine (rétinopexie), ou tout tissu contenant de la mélanine. La cyclophotocoagulation par laser infrarouge crée une nécrose par coagulation de l'épithélium ciliaire, du stroma ciliaire et de sa vascularisation, aboutissant à une diminution de la sécrétion d'humeur aqueuse et à l'abaissement de la pression intraoculaire. La rétinopexie par laser infrarouge est réalisée soit à but préventif, soit dans la cadre d'une chirurgie de réapplication rétinienne. La photocoagulation crée une nécrose par coagulation aboutissant à une adhésion choriorétinienne pour maintenir la rétine sur le fond d'œil. Le laser diode infrarouge est également utilisé chez les animaux pour le traitement des kystes uvéaux pigmentés, des mélanomes épibulbaires, et de certaines tumeurs iriennes bénignes....