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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Le phénomène de chimiorésistance touche aujourd'hui plusieurs classes de parasites. Si l'importance économique est avérée en élevage de ruminants dans l'Hémisphère Sud et quelques pays de l'Hémisphère Nord, les Equidés semblaient relativement épargnés jusque dans les années 1980. Depuis cette période, la chimiorésistance des cyathostomes aux benzimidazoles s'est étendue, jusqu'à prendre une importance médicale dans la majorité des pays industrialisés. Les mesures de lutte contre les petits strongles doit aujourd'hui prendre en compte les facteurs de sélection de la résistance, pour en limiter l'extension vis-à-vis des benzimidazoles et du pyrantel et l'apparition vis-à-vis des lactones macrocycliques. Des publications récentes font état de l'apparition probable de cette résistance des cyathostomes à l'ivermectine et à la moxidectine. Les avermectines/milbémycines représentaient jusqu'alors la seule classe thérapeutique préservée, chez les Equidés, par ce phénomène. Il devient donc primordial d'éviter une extension telle qu'elle a été vue avec les benzimidazoles. Les vermifugations doivent être raisonnées et prendre en compte l'épidémiologie et les niveaux d'infestation. Les mesures sanitaires doivent obligatoirement accompagner les mesures médicales. À côté des petits strongles, d'autres parasites des Equidés pourraient laisser apparaître des populations chimiorésistantes, en particulier les ascarides, Parascaris equorum. Trois publications récentes font état d'une suspicion de résistance aux lactones macrocycliques. Après un rappel du phénomène de chimiorésistance, l'auteur dresse un bilan épidémiologique de la situation pour les helminthes endoparasites des Equidés. Il présente ensuite les mesures visant à prévenir, sinon ralentir, ce phénomène....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2006)Les dermatophytoses, ou teignes, demeurent des dermatoses particulièrement fréquentes chez les Equidés. L'extrême contagiosité de ces mycoses rend compte de la fréquence des formes cliniques chaque fois que des chevaux sont regroupés (dans les élevages, les centres équestres ou les pensions...). Les dermatophytes pathogènes pour les Équidés ont récemment fait l'objet d'analyses moléculaires qui ont remis en cause la validité de certaines espèces ou de variétés précédemment décrites à partir de caractères phénotypiques. Trichophyton equinum est le dermatophyte responsable de la majorité des cas de dermatophytose équine. Cette espèce présente une étroite spécificité d'hôte et la contamination d'autres espèces animales ou des êtres humains n'est qu'exceptionnellement rapportée. Le développement de Trichophyton equinum dans la couche cornée de la peau et dans les poils est à l'origine d'une teigne sèche dans laquelle l'inflammation est modérée, le prurit le plus souvent absent, avec dépilation, érythème et squamosis. La diversité des formes cliniques est cependant élevée et le risque de confusion avec d'autres dermatoses n'est pas négligeable. Le diagnostic des dermatophytoses équines est fondé sur le recueil de l'anamnèse, l'observation précise des signes cutanés et le recours indispensable aux examens complémentaires (examen direct et culture mycologique). Le traitement doit associer l'application d'antifongiques par voie locale et générale. Par ailleurs, il ne faut pas négliger la décontamination du milieu extérieur, compte tenu de la survie prolongée des spores de dermatophytes. Bien que la vaccination constitue un mode de prévention très prometteur, aucun vaccin anti-dermatophytoses équines n'est actuellement disponible en France....
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