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Showing 4 out of a total of 4 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.004 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2005)L'ovocyte de chienne constitue un modèle de méiose très particulier parmi les mammifères. Sa maturation in vitro, étudiée depuis une dizaine d'années seulement, reste très mal maîtrisée : faible taux de métaphase II (10 à 20 % contre plus de 90 % chez les bovins) et fort taux de dégénérescence en culture (20 à 60 %) malgré les essais d'amélioration des milieux de culture. Or la maturation in vitro est une étape indispensable pour avoir accès, tant chez le chien que chez les Canidés en voie de disparition, aux biotechnologies de la reproduction (fécondation et production d'embryons in vitro notamment). Il est indispensable de mieux comprendre la biologie de l'ovocyte chez la chienne pour améliorer les taux de maturation. Nous nous sommes intéressées, en premier lieu, au rôle de l'AMPc dans la reprise de la méiose in vitro. Nous avons modulé la concentration intraovocytaire d'AMPc en soumettant les ovocytes à des molécules qui la diminuent (Rp-AMPc) ou l'augmentent (dbAMPc et forskoline), ou en dénudant l'ovocyte pour arrêter tout apport par les cellules du cumulus. Nous avons ainsi montré que l'AMPc jouerait un rôle dans la poursuite de la méiose dont la reprise serait également contrôlée par une autre voie, peut-être calcique. En parallèle, nous explorons l'évolution de l'ultrastructure de l'ovocyte au cours de la maturation in vivo et in vitro, pour détecter les anomalies cytoplasmiques qui peuvent apparaître au cours de la maturation....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2005)Plusieurs aspects de la reproduction sont particuliers à l'espèce canine. D'une part, la folliculogenèse est singulière car chez la chienne, de nombreux follicules ovariens contiennent plusieurs ovocytes (follicules poly-ovocytaires). D'autre part, contrairement à ce qui est observé chez les autres femelles de mammifères, au moment de l'ovulation, l'ovocyte est encore à un stade immature (prophase I, stade vésicule germinative ou VG) et la maturation ovocytaire se poursuit ensuite dans l'oviducte. L'observation de ce phénomène est rendue complexe par le fait que l'ovocyte canin est riche en lipides et que son ADN est donc difficile à visualiser. In vitro, la fécondation d'ovocytes immatures a été observée mais in vivo, elle a lieu au moment où les ovocytes ont atteint le stade métaphase II, environ 50 h après l'ovulation. Les premiers pronoyaux sont présents 72 à 124 h après l'ovulation et les premiers embryons au stade 2-cellules sont observés 96 à 168 h après l'ovulation. La période de transit dans l'oviducte est longue et les embryons n'atteignent l'utérus qu'au stade morula ou jeune blastocyste, 10 à 12 jours après l'ovulation et l'implantation a ensuite lieu vers 18 à 21 jours. Globalement, malgré toutes ces particularités, les recherches sur la reproduction dans l'espèce canine étaient jusqu'alors essentiellement cliniques. Les travaux visent maintenant à améliorer les connaissances fondamentales, notamment concernant les mécanismes contrôlant la maturation ovocytaire in vivo, pour pouvoir ensuite améliorer les rendements de la maturation in vitro, actuellement très faibles....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)La biologie de l'ovocyte et de l'embryon canins, qui présentent des particularités spécifiques, est très mal connue. La chienne se distingue principalement par les modalités de reprise de la méiose ovocytaire : celle-ci n'a pas lieu au moment de l'ovulation, comme chez les autres femelles mammifères, mais dans l'oviducte 48 à 60 heures après l'ovulation. Les facteurs responsables de ce retard ne sont pas connus. Ceci explique sans doute pourquoi les taux de maturation in vitro obtenus à l'heure actuelle sont faibles (10 à 30 %). La collecte des ovocytes est aussi un facteur limitant majeur, en l'absence de protocole efficace d'induction des cycles et de superovulation. Les rendements de fécondation in vitro sont également faibles (10 %), avec un taux élevé de polyspermie. À l'heure actuelle, aucun chiot n'est encore né à partir d'un embryon produit in vitro. Quant aux embryons produits in vivo, leur collecte est difficile pour des raisons anatomiques et le rendement est limité par l'impossibilité d'induire des superovulations; par ailleurs, leur transfert chez des femelles receveuses se heurte aux difficultés de synchronisation des ovulations entre la femelle donneuse et les receveuses, et la littérature ne décrit que six essais, qui ont abouti à la naissance de 45 chiots. Avec un très faible recours à la culture in vitro, quatre naissances de chiots ont été obtenues par clonage de cellules somatiques. Les biotechnologies de la reproduction sont donc largement en retard dans l'espèce canine, qui souffre d'un manque de travaux fondamentaux visant à mieux comprendre ses mécanismes physiologiques spécifiques. Ce déficit est d'autant plus dommageable que le chien prend une place croissante et pertinente en tant que modèle biomédical....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2009)Chez la plupart des mammifères, les ovocytes sont bloqués en métaphase II au moment de l'ovulation et cette inhibition de la méiose est ensuite levée par la fécondation. Chez les chiennes et les autres femelles de canidés, les ovocytes sont libérés au stade de prophase I, et il faut encore attendre 48 à 72 heures pour qu'ils atteignent le stade de métaphase II et deviennent fécondables. Cette particularité constitue aujourd'hui un frein au développement des biotechnologies de la reproduction chez les canidés. En effet, dans les essais de maturation in vitro d'ovocytes canins, seuls 10 à 30 % des ovocytes atteignent le stade de métaphase au bout de 72 heures de culture. Chez la chienne, la maturation nucléaire se produisant dans l'oviducte, des substituts de l'oviducte (milieux de culture comme le Synthetic Oviductal Fluid, explants d'oviductes, cultures sur tapis de cellules tubaires) ont été utilisés pour les cultures d'ovocytes in vitro, afin d'en améliorer le rendement, mais sans grand succès jusqu'à maintenant. Cet échec peut être dû au manque de données sur la composition du liquide tubaire de la chienne. L'étude de ce microenvironnement prend donc tout son intérêt, celui-ci étant probablement assez différent de celui des autres femelles, ne serait-ce que par l'existence du processus de lutéinisation préovulatoire dans cette espèce. À terme, la conception d'un milieu de maturation sur la base de la composition du liquide tubaire pourrait être une voie intéressante pour augmenter les taux de maturation in vitro....
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