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Showing 2 out of a total of 2 results for community: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. (0.002 seconds)
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2005)Plusieurs aspects de la reproduction sont particuliers à l'espèce canine. D'une part, la folliculogenèse est singulière car chez la chienne, de nombreux follicules ovariens contiennent plusieurs ovocytes (follicules poly-ovocytaires). D'autre part, contrairement à ce qui est observé chez les autres femelles de mammifères, au moment de l'ovulation, l'ovocyte est encore à un stade immature (prophase I, stade vésicule germinative ou VG) et la maturation ovocytaire se poursuit ensuite dans l'oviducte. L'observation de ce phénomène est rendue complexe par le fait que l'ovocyte canin est riche en lipides et que son ADN est donc difficile à visualiser. In vitro, la fécondation d'ovocytes immatures a été observée mais in vivo, elle a lieu au moment où les ovocytes ont atteint le stade métaphase II, environ 50 h après l'ovulation. Les premiers pronoyaux sont présents 72 à 124 h après l'ovulation et les premiers embryons au stade 2-cellules sont observés 96 à 168 h après l'ovulation. La période de transit dans l'oviducte est longue et les embryons n'atteignent l'utérus qu'au stade morula ou jeune blastocyste, 10 à 12 jours après l'ovulation et l'implantation a ensuite lieu vers 18 à 21 jours. Globalement, malgré toutes ces particularités, les recherches sur la reproduction dans l'espèce canine étaient jusqu'alors essentiellement cliniques. Les travaux visent maintenant à améliorer les connaissances fondamentales, notamment concernant les mécanismes contrôlant la maturation ovocytaire in vivo, pour pouvoir ensuite améliorer les rendements de la maturation in vitro, actuellement très faibles....
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(Académie vétérinaire de France, Paris (FRA), 2007)La biologie de l'ovocyte et de l'embryon canins, qui présentent des particularités spécifiques, est très mal connue. La chienne se distingue principalement par les modalités de reprise de la méiose ovocytaire : celle-ci n'a pas lieu au moment de l'ovulation, comme chez les autres femelles mammifères, mais dans l'oviducte 48 à 60 heures après l'ovulation. Les facteurs responsables de ce retard ne sont pas connus. Ceci explique sans doute pourquoi les taux de maturation in vitro obtenus à l'heure actuelle sont faibles (10 à 30 %). La collecte des ovocytes est aussi un facteur limitant majeur, en l'absence de protocole efficace d'induction des cycles et de superovulation. Les rendements de fécondation in vitro sont également faibles (10 %), avec un taux élevé de polyspermie. À l'heure actuelle, aucun chiot n'est encore né à partir d'un embryon produit in vitro. Quant aux embryons produits in vivo, leur collecte est difficile pour des raisons anatomiques et le rendement est limité par l'impossibilité d'induire des superovulations; par ailleurs, leur transfert chez des femelles receveuses se heurte aux difficultés de synchronisation des ovulations entre la femelle donneuse et les receveuses, et la littérature ne décrit que six essais, qui ont abouti à la naissance de 45 chiots. Avec un très faible recours à la culture in vitro, quatre naissances de chiots ont été obtenues par clonage de cellules somatiques. Les biotechnologies de la reproduction sont donc largement en retard dans l'espèce canine, qui souffre d'un manque de travaux fondamentaux visant à mieux comprendre ses mécanismes physiologiques spécifiques. Ce déficit est d'autant plus dommageable que le chien prend une place croissante et pertinente en tant que modèle biomédical....
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