Après une brève présentation du conseil en environnement, l'A. formule - à partir de la description usuelle de cette profession - quelques remarques concernant les interprétations implicites de l'action humaine, de la société civile et de l'environnement que véhicule une telle définition. Ce préalable consiste à situer la discussion, concernant l'action des éco-conseillers, sur le terrain de la critique de la rationalisation menée par Jürgen Habermas. Suite à cette première contextualisation, l'A. poursuit par une comparaison entre ce qu'elle appelle le « modèle allemand » et le « modèle français ». Cette démarche lui permet, au-delà des différences constatées, de poser la question de leur rôle dans l'élaboration des représentations sociales de l'environnement, à partir des niveaux d'action et des modes de socialisation qui les caractérisent respectivement...